Qu’ils soient ouvriers saisonniers ou permanents, les immigrants italiens du début du XXe siècle ont besoin d’un logement transitoire, le temps de bâtir leurs assises à Montréal.
Réalisateur et enseignant, Giovanni Princigalli interroge le professeur d’histoire universitaire, Bruno Ramirez, sur l’orientation politique des immigrants italiens de Montréal.
Les Italiens de Montréal ont inventé un argot qui leur est propre. Une étude sociolinguistique explore ses liens avec plusieurs langues et dialectes, et souligne ses étonnantes spécificités.
Le Hall Mazzini, le commerce de la famille Di Lallo ou encore l’église Saint-Jean-Bosco révèlent l’importance de la communauté italienne installée dans Ville-Émard dès le début de son développement.
Lors de la crise de Saint-Léonard, les Italo-Montréalais se font entendre sur la question de la langue d’enseignement. C’est un épisode marquant de leur intégration au système scolaire.
Dans les années 1930, quelques Italo-Montréalais portent la chemise noire. Peu significatif pour le commun des citadins, le port de cet habit révèle pour les Italiens un appui au régime fasciste.
À l’aube du XXe siècle, des milliers de saisonniers italiens arrivent au printemps pour travailler sur les grands chantiers du pays. Ils annoncent une vague migratoire qui marquera Montréal.