Stratégique dès le XIXe siècle, un croisement routier de Milton Parc est doté, de 1959 à 2008, d’une infrastructure controversée. Aujourd’hui, sécurité et échelle humaine ont été retrouvées.
« L’âme éternelle de la vieille Chine danse, la nuit, dans la ville chinoise de Montréal. » La Revue Moderne évoque ainsi, en 1937, un espace exotique toujours bien connu des Montréalais.
Officiellement installée en 1922 dans la rue de La Gauchetière, la Mission catholique chinoise accueille en 1957 le père Thomas Tou, premier prêtre chinois à Montréal.
En 2009, l’association du Petit Maghreb signe une entente avec la mairie d’arrondissement qui permet de rêver à la création d’un premier quartier maghrébin en Amérique du Nord.
Dans les années 1930, 1940 et 1950, le quartier ouvrier Red Light est reconnu pour sa vie nocturne mouvementée. Des activités illicites, comme la prostitution et le crime organisé, s’y déroulent.
Goose Village est l’un des plus vieux quartiers ouvriers de Montréal. Au 19e siècle, il regroupe les personnes qui travaillent à la construction du pont Victoria. En 1964, le secteur disparaît pour faire place à une partie du site d’Expo 67.
Longtemps, ce quartier est habité par une population canadienne-française qui travaille dans les manufactures de Montréal. De 1960 à 1963, des centaines de familles vivant dans ce secteur ouvrier doivent déménager.
Édifié au cœur de Milton Parc en 1900, l’édifice Marlborough était destiné à la location haut de gamme. Son style Queen Anne devait charmer les bourgeois montréalais en quête d’un pied-à-terre.
Seuls des documents témoignent encore de l’existence de la synagogue autrichienne et hongroise qui a abrité la congrégation Shaare Tefilah au début du XXe siècle dans le quartier Milton Parc.
La plupart des Montréalais qui se souviennent du stade De Lorimier ont en tête les matchs de baseball des Royaux, mais ce lieu a accueilli de nombreux évènements, comme un étonnant rodéo en 1946.









