L’ère des grands projets a laissé un héritage contrasté. Étonnamment discret, le grand héritier de cette époque, le citoyen, est un acteur qui a graduellement pris la place qui lui revient.
Des pans entiers du patrimoine bâti de la métropole disparaissent dans les années 1950 et 1960 au nom de la modernité. Il faut tout documenter. Des fonctionnaires sont à l’œuvre sur le terrain.
Le Red Light aux parfums illicites et aux plaisirs défendus cachait une autre réalité. Une fois les néons éteints, le jour levé, ses 4000 résidants se réveillaient, mangeaient, travaillaient…
Comment vivre les transformations et tensions de l’adolescence entre Révolution tranquille et traditions açoriennes? José-Louis Jacome raconte son intégration à sa nouvelle vie montréalaise.
Fait de papier, mais durable, le « sac à Tousignant » est un souvenir des épiceries de quartier indépendantes du même nom, où les Montréalais ont magasiné de 1916 à 1966.
Que ce soit par une église aux dômes impressionnants ou par un commerce aux saveurs européennes, la présence des Européens de l’Est à Montréal est visible dans tous les quartiers.
Louis Muhlstock, comme d’autres peintres juifs de Montréal, se consacre longtemps aux petites gens et aux paysages urbains. Artiste de renom, il est exposé au Canada et à l’étranger.
Au début du XXe siècle, la Canadian Tube & Steel Company, établie à Ville-Émard, contribue à l’essor industriel et résidentiel du quartier.
Ces deux imposantes églises, érigées l’une à côté de l’autre dans la rue du Centre, témoignent de la présence des communautés irlandaise et canadienne-française dans Pointe-Saint-Charles.
Malgré une histoire parsemée de conflits et de menaces de destruction, le cinéma Rialto est aujourd’hui un des édifices patrimoniaux phares du Mile End.