La quête de José-Louis Jacome pour retrouver ses racines raconte bien plus qu’une histoire personnelle, elle témoigne des débuts de l’immigration des Açoriens à Montréal.
En 2018, le Centre d’histoire de Montréal a rencontré José-Louis Jacome, Montréalais d’origine açorienne, qui explique dans ce vidéo comment le désir de retrouver ses racines l’a mené à un véritable travail de mémoire sur les débuts de l’immigration açorienne à Montréal dans les années 1950.
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« On émigre, mais une partie de soi-même reste toujours liée à ses origines. » — José-Louis Jacome
Un soir de tempête de neige de mars 1958, José-Louis Jacome, un enfant des Açores, s’installe avec sa famille à Montréal. Il va y construire une nouvelle vie et parfaitement s’intégrer à la société québécoise. Néanmoins, 30 ans après son émigration, à la suite du décès de ses parents, José-Louis a ressenti le besoin de retrouver ses racines açoriennes.
José-Louis Jácome com Madalena da Costa e José Manuel Pereira
José-Louis a collecté toute cette documentation pour combler un manque personnel, pour ne pas perdre ses racines, mais aussi pour que ses enfants sachent d’où vient leur père. Cependant, sa rencontre avec Joaquina Pires, Montréalaise portugaise très active au sein de sa communauté, a été déterminante dans l’évolution de ce travail de mémoire. Joaquina l’a persuadé que toute cette information devait être publiée.
Cette entreprise a mené José-Louis Jacome encore plus loin que la production d’un livre. Et il réalise maintenant à quel point son histoire personnelle interpelle beaucoup de Montréalais venus des Açores, car la quête de ses propres origines raconte une histoire bien plus vaste.
Merci à la Société d’histoire nationale du Canada pour sa contribution financière pour le tournage et le montage de cette entrevue.
JACOME, José-Louis. D’une île à l’autre. Fragments de mémoire, Montréal, autoédition, 2018, 255 p.