Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph; Résidence Marie de la Ferre - Hôtel-Dieu de Montréal

Au milieu du 20e siècle, la congrégation des Hospitalières de Saint-Joseph réunit ses différentes communautés en un siège administratif général, appelé généralat. Ce dernier a notamment pour fonction de loger les sœurs administratrices et de leur fournir des espaces de réunion et de travail. On choisit naturellement d’ériger le généralat à l’Hôtel-Dieu de Montréal, première œuvre de la congrégation en Amérique.

Le nouvel édifice, complété en 1950, est un volume rectangulaire disposé perpendiculairement à l’aile ouest de l’Hôtel-Dieu et longeant l’avenue des Pins. Son architecture est soigneusement intégrée à celle du bâtiment de 1861, reprenant les mêmes caractéristiques et les mêmes matériaux dans un souci d’unité. Le généralat bénéficie d’une grande visibilité dans le secteur, favorisée par le prolongement du parc Jeanne-Mance situé à proximité. Ses façades imposantes et quelque peu austères rappellent la fonction officielle du lieu. Le bâtiment est conçu par Gascon et Parant, architectes déjà engagés par la communauté pour la construction de trois nouveaux pavillons d’hôpital. Le généralat fait donc partie, avec ces pavillons, de la troisième et dernière phase de développement de l’Hôtel-Dieu (1939-1952).

L’édifice est bordé d’un jardin intérieur réservé aux religieuses du côté est, et d’un portail d’entrée à l’ouest, accessible par l’avenue des Pins. Des religieuses y logent toujours, ainsi que des patients de l’Hôtel-Dieu ou des membres de leur famille hébergés à la résidence Marie de la Ferre.