« Les attributs et les qualités paysagères du mont Royal reposent sur un jeu d’équilibres complexes entre ses composantes naturelles (végétales et minérales) et culturelles (construites ou aménagées), ses divers lieux (points de vue et perspectives) et échelles de perception (ville, quartiers limitrophes, fragments de montagne), et ses changements quotidiens ou saisonniers. » (Ville de Montréal, Plan de protection et de mise en valeur du Mont-Royal, 2009, p. 10). Les espèces envahissantes (animales et végétales) ont dès à présent des impacts sur les paysages et il est important de mieux les documenter en vue de conserver à la fois les valeurs écologiques et paysagères de la montagne.
Impacts des interventions reliées aux espèces envahissantes sur les paysages
Contexte
Le site patrimonial du Mont-Royal n’échappe pas à la prolifération d’espèces envahissantes (végétales et animales). Cette situation entraîne des interventions telles que le contrôle du nerprun et de l’érable de Norvège, par exemple, ainsi que des opérations d’abattage de frênes à la suite de l’infestation par l’agrile. De plus, le reboisement par de jeunes plants vient modifier à la fois les écosystèmes et les paysages. Ces changements apparaissent aussi bien dans le parc du Mont-Royal qu’en périphérie de celui-ci.
Priorités de recherche
- Étude des changements observés et à venir en lien avec le contrôle des espèces envahissantes et le maintien des composantes paysagères, telles que les vues, les écrans végétaux et les alignements.
- Étude des perceptions reliées à ces changements, des opportunités écologiques et paysagères ainsi que des mesures de mitigation à mettre en œuvre.
- Réflexion sur les impacts paysagers à moyen et long terme de la non-intervention sur les espèces envahissantes.