En 2016, Maurice Day témoigne de l’histoire et du quotidien de Longue-Pointe avant la démolition du cœur villageois en 1964 due à la construction du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine.
Le Red Light est en transformation dans les années d’après-guerre. Malgré sa réputation sulfureuse, le quartier reste résidentiel et une partie de sa population ne profite pas des activités illégales.
Ancienne fonctionnaire municipale, mais aussi militante, Joaquina Pires dévoile les traces laissées par la communauté portugaise dans le quartier Saint-Louis. L’esprit du lieu est-il au rendez-vous?
Mai 1964 : 350 maisons et commerces disparaissent et 1500 personnes perdent leur milieu de vie. D’anciens résidants témoignent de l’intensité des relations de voisinage dans cette petite enclave.
Pendant la première moitié du XXe siècle, le Quartier latin a constitué l’un des principaux foyers intellectuels de l’Amérique française. Il a renoué avec ce dynamisme culturel dans les années 1970.
Trois générations de Beaubien ont contribué à modeler le visage actuel du Plateau Mont-Royal. La famille a également joué un rôle essentiel dans la création et le développement d’Outremont.
Entre les rues Dorchester, Papineau, Craig et Wolfe, il ne reste plus un seul des 262 bâtiments du Faubourg à m’lasse en cette fin d’année 1963. Près de 5000 personnes ont perdu leur milieu de vie.
Le Red Light aux parfums illicites et aux plaisirs défendus cachait une autre réalité. Une fois les néons éteints, le jour levé, ses 4000 résidants se réveillaient, mangeaient, travaillaient…
Gérard Beaudet est professeur d’urbanisme à l’Université de Montréal. Il a été interviewé dans le cadre de l’exposition-documentaire du Centre d’histoire Quartiers disparus.
Jean-Paul Gill a été photographe pour la Ville de Montréal de 1951 à 1983. C’est lui qui arpenta les rues du Red Light et de Goose Village pour faire l’inventaire des lieux.