Pour des raisons d’hygiène, la Ville de Montréal a construit dans les années 1880 des bains publics destinés aux ouvriers. Ces premières installations étaient rudimentaires et réservées aux hommes.
En 1836, la première ligne de chemin de fer au Canada améliore la route Montréal-New York et, au début du XXe siècle, la métropole québécoise est le centre des infrastructures ferroviaires du pays.
Montréal étant situé au cœur d’un réseau hydrographique, sa fonction militaire, liée au ravitaillement, au transport des troupes et à l’organisation d’infrastructures militaires, s’est imposée d’elle-même.
En 1801, de riches marchands montréalais mettent sur pied un réseau privé de distribution de l’eau. La Ville de Montréal lui donnera l’ampleur que nécessitent les besoins croissants de la métropole.
De Jacques Viger à Valérie Plante, 44 hommes et une femme se sont succédé à la mairie. Mais très peu d’électeurs pouvaient voter en 1833. Le processus de démocratisation a toutefois suivi son cours depuis.
En octobre 1966, le métro de Montréal est inauguré. Reconnu pour la grande qualité de ses aménagements, il comprend 26 stations réparties sur 25,9 km et est complété à temps pour desservir l’Expo 67.
En ce début du XXIe siècle, environ 35 millions de véhicules traversent annuellement le pont Jacques-Cartier. Et bien d’autres mesures peuvent qualifier cet emblème de Montréal.
Au XIXe siècle, l’état de santé des Montréalais s’aggravant, des mesures sont prises pour enrayer les plus graves épidémies. Les autorités sont enfin convaincues de la nécessité de l’hygiène.
Pendant près d’un siècle, le tramway a rythmé les rues montréalaises. Tirés par des chevaux vers 1860, les wagons ont rapidement bénéficié de l’électricité. Ils ont cependant disparu en 1959.
Au nom de la modernisation — autoroutes, métro, Expo 67, complexes immobiliers, hôtels, institutions — disparaissent des pans entiers du patrimoine bâti de la métropole dans les années 1950 et 1960.