L’industrie métallurgique montréalaise se développe intensément au XIXe siècle. Le dur métier d’ouvrier mouleur, qui nécessite habileté et force physique, est au cœur du travail des fonderies.
Jusqu’en 1964, pendant tout l’hiver, les navires ne pouvaient plus rejoindre Montréal, emprisonnée dans la glace. L’arrivée du premier bateau de l’année amorçait alors un véritable retour à la vie.
Documentaire réalisé en 2013 à l’occasion des 60 ans de présence portugaise à Montréal, L’île da Saudade célèbre une communauté unique, qui, dans le respect des traditions, se redessine constamment.
Les difficiles conditions de vie des immigrants portugais avivent leur attachement au catholicisme. L’Église, puissant élément d’identification, contribue durablement à la cohésion de la communauté.
À Montréal, la culture de la communauté portugaise s’exprime énergiquement par l’éducation, les arts, les médias, mais aussi par des savoirs populaires raffinés, comme l’azulejo et la gastronomie.
Arrivés seuls à Montréal, les Portugais choisissent leur nouveau quartier selon des liens familiaux déjà établis. Puis, le regroupement familial contribue à la forte croissance de la communauté.
L’immigration portugaise au Québec est directement liée à la question du travail. Ainsi, dans les années 1950, de nombreux Portugais répondent à un programme fédéral de recrutement de travailleurs.
Pour briser l’isolement de l’immigration, les Portugais de Montréal se rapprochent et, progressivement, mettent en place des associations structurées qui diffusent leur langue et leur culture.
Des pans entiers du patrimoine bâti de la métropole disparaissent dans les années 1950 et 1960 au nom de la modernité. Il faut tout documenter. Des fonctionnaires sont à l’œuvre sur le terrain.
En 1919, des émissions expérimentales sont diffusées à Montréal sous l’indicatif XWA. Un an plus tard, la XWA devient la première station radiophonique au monde à émettre selon un horaire régulier.