Il y a de ces récits que l’on écoute dans un silence de respect et de recueillement tant l’expérience et le courage de la témoin sont difficilement concevables.
Joaquina Pires fait partie de ces personnes, anonymes auprès du grand public, qui contribuent à améliorer notre société. Depuis toujours, elle soutient les immigrantes et les immigrants de Montréal.
En 1973, le Centre des femmes de Montréal ouvre ses portes pour offrir des services en adéquation avec les demandes des femmes. Depuis 1976, il occupe une maison emblématique de Milton Parc.
Fondé en 1983, le Collectif des femmes immigrantes du Québec porte les revendications des immigrantes et facilite leur intégration à la société québécoise et au marché du travail.
Le statut de la femme a fluctué au cours du XXe siècle au gré des événements historiques et des revendications féministes. Expo 67 a lieu à une période clé de cette évolution.
![Affiche annonçant l’ouverture officielle des Archives lesbiennes Traces le jeudi 14 avril [1983].](https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/sites/default/files/styles/chm-blog-recherche/public/affiche_ouverture_archives_traces_1983_violette.jpg?itok=_5Baa4Nq&c=284cce3a0a4f5184ae41f384f34ac4fe)
En 1983, quatre Montréalaises organisent un fonds archivistique lesbien. Sous plusieurs formes, leur association militante combattra toujours l’oubli de toutes les histoires des lesbiennes.
En 1984, une école du Plateau devient un lieu d’ancrage culturel et politique pour la communauté lesbienne. Cet effervescent laboratoire social appuie ainsi une forme de résistance.