Territoire agricole puis zone industrielle marquée par le chemin de fer, La Petite-Patrie, quartier du marché Jean-Talon et de la Plaza St-Hubert, invite à découvrir sa riche histoire.
Jusqu’au début du XIXe siècle, de multiples ruisseaux et petites rivières parcouraient l’île de Montréal. Transformés pour la plupart en égouts collecteurs, peu ont survécu à l’urbanisation.
La municipalité Saint-Jean-Baptiste a été intégrée à Montréal, son marché a disparu. Mais le souvenir de cet ancien lieu de commerce et de vie reste dans la mémoire du Plateau Mont-Royal.
Présente avant même la fondation de la ville, l’agriculture est encore dans la première moitié du XXe siècle une activité florissante sur l’île de Montréal, nourrissant une grande partie de sa population.
Deux familles — l’une d’origine anglaise, l’autre d’origine américaine — s’uniront et contribueront largement à modeler le visage du Plateau Mont-Royal, pendant quatre générations.
L’histoire du Mile End rural reste mal connue. Quelques témoignages du XIXe siècle offrent toutefois un éclairage précieux sur la naissance d’un des quartiers les plus emblématiques de Montréal.