Les maisons de la culture : plus de 40 ans dans les quartiers montréalais
Espaces de diffusion, de création et de solidarité, les maisons de la culture font vivre les arts depuis 1981. Elles favorisent la démocratisation culturelle à l’échelle des quartiers de Montréal.
Fondées pour rendre la culture vivante et accessible dans les quartiers montréalais, les maisons de la culture ambitionnent dès le départ de transmettre le plaisir de découvrir et l’amour de la culture sous toutes ses formes aux Montréalaises et aux Montréalais. Plus que des lieux de diffusion, elles sont aussi des espaces de création et de solidarité, qui permettent de tisser des liens grâce à des expériences partagées. Depuis plus de 40 ans, ces maisons font vivre la culture dans les quartiers de la métropole.
Inspirée par le projet français des maisons de la culture, la maison de la culture Maisonneuve est inaugurée le 20 octobre 1981, en présence du maire Jean Drapeau. Il s’agit de la première à Montréal, et elle occupe les mêmes locaux que la bibliothèque. Au courant des années suivantes, plusieurs autres maisons ouvrent leurs portes dans différents quartiers de la ville. Toutes n’ont pas immédiatement pignon sur rue, certaines fonctionnent en mode « éclaté », utilisant des salles louées pour faire vibrer la culture dans leur quartier. Si ces organismes culturels sont d’abord inaugurés dans des secteurs plus centraux, ils ne tardent pas à étendre leur action dans les périphéries. Au moment des fusions municipales en 2001, les maisons de la culture sont appelées à collaborer davantage avec les lieux culturels des anciennes villes fusionnées. Ces équipes sont alors amenées à réfléchir aux moyens communs à mettre de l’avant pour faire vivre la culture dans leurs différents milieux. Au fil du temps, la médiation culturelle occupe une place de plus en plus importante dans leur mission.
Ce dossier porte un regard sur l’histoire des maisons de la culture depuis 1981 et sur leurs transformations. Il s’intéresse aux 12 premières maisons de la culture, mais aussi aux évolutions du réseau et aux lieux qui s’y sont adjoints en cours de route. Il raconte le rôle joué par ces institutions de proximité dans la démocratisation culturelle à l’échelle des quartiers et dans la formation de liens sociaux grâce à des expériences culturelles communes. De nouveaux articles s’ajouteront au dossier dans les prochains mois.
