Rémunération globale

La rémunération globale inclut la rémunération directe (salaire, prime d’ancienneté, mais exclut le temps supplémentaire et diverses primes) et la rémunération indirecte (avantages sociaux). Ce total est divisé par le nombre d’heures réellement travaillées (heures totales moins vacances, fériés et autres congés).

En matière de rémunération globale, la Ville appuie sa position sur le rapport d’enquête produit par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) paru en 2014 (collecte de 2013). On peut déduire de ce document, comme les rapports précédents, que la rémunération globale des employés municipaux est en avance par rapport à tous les autres groupes d’employés, qu’il s’agisse de ceux œuvrant dans les sociétés d’État, les administrateurs provincial et fédéral, les universités ou les entreprises privées syndiquées ou non syndiquées. 

Le rapport d'enquête de l'ISQ ne vise toutefois pas les policiers.

Résultats 2014 de l'enquête de l'ISQ sur la rémunération globale
Positions de l'administration québécoise par rapport à divers marchés de référence
  Écart1
Marché de comparaisonIdentificationSalaireRémunération globale
Administration municipale Regroupe les municipalités de 25 000 habitants et plus -18,3% -38,6%
Secteur « entreprises publiques » Sociétés d'État -15,7% -27,7%
Secteur « autre public » Sociétés d'État, administration fédérale, entreprises fédérales, universités, administration municipale et entreprises locales -18,2% -27,4%
Autres salariés québécois syndiqués Tous les salariés québécois syndiqués provenant du secteur privé et du secteur « autre public » -17,9% -24,1%
Administration fédérale - -21,6% -21,0%
Secteur privé syndiqué - -20,9% -20,7%
Universitaire - -10,8% -13,4%
Autres salariés québécois Tous les salariés québécois syndiqués ou non provenant du secteur privé et du secteur « autre public » -11,5% -7,6%
Administration provinciale Fonction publique, éducation, santé et services sociaux 0,0% 0,0%
Secteur « privé » Mines, manufacturier, transport et entreposage, communications, commerces de gros et de détail, finances, assurances et immobilier, services aux entreprises, hébergement et restauration et autres services -8,4% 2,3%
Autres salariés québécois non syndiqués Tous les salariés québécois non syndiqués provenant du secteur privé et du secteur « autre public » -4,2% 8,0%
Source : Enquête 2014 de l'ISQ sur la rémunération globale « Rémunération des salariés - État et évolution comparés 2013 - Faits saillants », p.3
1 Un écart négatif signifie un retard de l'administration québécoise par rapport au marché de référence et un écart positif signifie une avance de l'administration québécoise par rapport au marché de référence.

Lorsqu’on la compare à celle de l’administration provinciale, la rémunération globale des employés de l’administration municipale est de 38,6 % plus élevée.

Le résultat du palmarès du coût des services municipaux, réalisé par le Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal, démontre que la rémunération élevée et le grand nombre d’employés par habitant à la Ville de Montréal expliquent pourquoi la métropole se classe comme l’une des villes les plus chères à gérer du Québec.

La Ville de Montréal souhaite établir un juste équilibre entre les conditions de travail qu’elle offre à ses employés et celles qui sont disponibles sur le marché pour l’ensemble des travailleurs, tout en demeurant compétitive dans l’avenir quant à sa capacité d’attraction et de rétention du personnel.

En particulier, la Ville veut maintenir les conditions d’emploi qui sont équitables par rapport à celles dont bénéficient les autres travailleurs de la région de Montréal, tout en étant concurrentielles à plusieurs égards. La sécurité d’emploi et la présence de régimes de retraite à prestations déterminées sont en soi deux avantages majeurs dont bénéficient les employés de la Ville, et rien ne justifierait le fait d’octroyer d’autres avantages qui se démarqueraient du marché de l’emploi régional.