Figure de la culture gaie montréalaise, Alan B. Stone est un photographe passionné qui a construit une œuvre inspirée autant par les paysages urbains que les culturistes ou les sites naturels.
Alan B. Stone
Ce sont les liens étroits qu’il entretient avec le milieu du scoutisme qui lui valent ses premiers contrats. Il s’agissait de produire des images didactiques pour illustrer la manière de faire des nœuds, les méthodes de sécurité aquatique et la vie scoute en général.
Une formation new-yorkaise
À l’âge de 23 ans, il part pour New York, où il fréquente une école de photographie. Cette année d’apprentissage viendra conforter son sens naturel de la composition picturale. À son retour à Montréal, à l’automne de 1951, il débute sa carrière de photographe indépendant qu’il poursuivra le reste de sa vie.
Alan B. Stone - Peintres
Sur les routes de l’Ouest canadien
Après l’abandon de ce marché, vers la fin des années soixante, Alan Stone voyagea beaucoup, en particulier dans l’Ouest canadien. Durant ces longs itinéraires, il photographiait notamment des sites historiques et naturels, pour des publications de tourisme.
Alan B. Stone - Marins
Cet article est paru dans le numéro 38 du bulletin imprimé Montréal Clic, publié par le Centre d’histoire de 1991 à 2008. Il avait été écrit avec la collaboration de Jean-François Larose.
DEITCHER, David. « Alan B. Stone and the Senses of Place », [En ligne], texte accompagnant l’exposition Alan B. Stone and the Senses of Places, présentée à The International Center of Photography, du 29 janvier au 9 mai 2010. [https://www.icp.org/exhibitions/alan-b-stone-and-the-senses-of-place] (Consulté le 31 mai 2016).