La construction du site d’Expo 67, en moins de 18 mois, est une prouesse d’ingénierie. Ce chantier pharaonien voit la création d’une île, l’agrandissement d’une autre île et la mutation d’une jetée.
À la fin des années 1960, la jeunesse conteste l’ordre établi et incarne la modernité. Expo 67 est un des catalyseurs du basculement des jeunes Montréalais dans une ère nouvelle.
Expo 67 a été le sujet de milliers de clichés. Plusieurs visiteurs témoignent de leur engouement pour la prise de photographies à l’époque.
Françoise Lemieux a habité dans le Faubourg à m’lasse, rue de la Visitation, de sa naissance en 1939 à 1962. Sa grand-mère habitait à côté. Elles ont vécu la démolition de leurs maisons.
Cinquante ans après Expo 67, Monique Michaud et Paule-Andrée Morency, deux amies et anciennes hôtesses du pavillon du Québec, se réunissent et échangent leurs souvenirs.
Bruce Allan, aujourd’hui architecte associé du groupe ARCOP à Montréal, raconte la conception de certains pavillons d’Expo 67 et sa participation à leur élaboration, en tant que stagiaire.
Au nom de la modernisation — autoroutes, métro, Expo 67, complexes immobiliers, hôtels, institutions — disparaissent des pans entiers du patrimoine bâti de la métropole dans les années 1950 et 1960.
L’ère des grands projets a laissé un héritage contrasté. Étonnamment discret, le grand héritier de cette époque, le citoyen, est un acteur qui a graduellement pris la place qui lui revient.
Entre les années 1950 et 1970, plus de 25 000 Montréalais sont expropriés et doivent ainsi quitter leur logement et leur milieu de vie. D’anciens résidants et d’anciennes résidantes racontent.
Fréquentées aujourd’hui par des professionnels, des amateurs et de simples spectateurs, de nombreuses installations sportives des Jeux olympiques de 1976 animent le paysage montréalais.