Pour le droit de suffrage féminin, l’accès à l’éducation ou l’amélioration des conditions de travail, Marie Gérin-Lajoie tente de réformer la société, et lutte en faveur d’un monde plus juste.
Marie Gérin-Lajoie en 1911
Marie Gérin-Lajoie naît en 1890, dans un monde en pleine transformation. Après une enfance mouvementée, elle trouve son équilibre en combinant ses vocations de religieuse et de militante. Sur le plan des études, elle se distingue en devenant la première Canadienne française à obtenir un baccalauréat ès arts (1911), ayant même les meilleurs résultats aux examens. Suivant le chemin tracé par sa mère, elle fonde en 1923 l’Institut Notre-Dame-du-Bon-Conseil. L’Institut se consacre aux œuvres sociales, notamment auprès des démunis et des immigrantes. Le fait de mettre l’accent sur la formation sociale et familiale des femmes s’inscrit, par ailleurs, en continuité avec la mission de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste, organisme fondé en 1906 par sa mère et une autre réformiste, Caroline Béïque. Marie Gérin-Lajoie passe donc une partie de sa vie à lutter en faveur d’un monde plus juste. Que ce soit pour le droit de suffrage des femmes, pour l’accès à l’éducation ou pour l’amélioration des conditions de travail, elle tente de réformer la société.
Telle mère telle fille
Marie Gérin-Lajoie en 1960 - service social
Marie Gérin-Lajoie fait partie de ces femmes qui ont décidé de se battre pour la cause des femmes. Ses actions s’inscrivent dans les grandes réalisations sociales menées au Québec. À sa mort, en 1971, elle laisse donc un héritage remarquable qui aidera les générations suivantes à poursuivre son œuvre.
Cet article est paru dans le numéro 41 du bulletin imprimé Montréal Clic, publié par le Centre d’histoire de 1991 à 2008. Il a été mis à jour en 2015. Il a été rédigé en collaboration avec des stagiaires du cours Stage en milieu professionnel du département d’histoire de l'UQAM : Simon St-Michel, Isabelle Dubois et Michel Trottier.
PELLETIER-BAILLARGEON, Hélène. Marie Gérin-Lajoie, de mère en fille, la cause des femmes, St-Laurent, Boréal Express, 1985, 383 pages.