Homme de projets et rassembleur efficace, Lucien L’Allier a mené à bien le gigantesque chantier du métro de Montréal. Son travail acharné améliore depuis la vie quotidienne des Montréalais.
Lucien L’Allier
Né en 1909, L’Allier grandit dans le faubourg Saint-Laurent, à quelques pas du lieu où se trouvera une des stations qu’il bâtira des décennies plus tard. Il fait d’abord ses études primaires à la vieille école Saint-Laurent des Frères des Écoles chrétiennes, puis il entreprend ses humanités au Collège Sainte-Marie.
En 1935, fraîchement diplômé de l’Université McGill en génie électrique, L’Allier est fin prêt à relever les défis que propose la considérable poussée de croissance que connaissent Montréal et le Québec dès les années 1940. Déjà, de 1935 à 1938, il participe à la construction des réseaux interurbains de Bell Téléphone, puis occupe le poste d’ingénieur régional du Québec à Radio-Canada, de 1938 à 1946.
À la tête de 5000 ouvriers
Métro - inauguration première rame 1965
Parallèlement à ces activités, L’Allier œuvre aussi en tant que président fondateur de l’Association québécoise des techniques de l’eau. En 1974, il prend une retraite bien méritée.
Au moment de son décès, en 1978, les proches de Lucien L’Allier formulent le vœu de voir la station Aqueduc porter son nom. La Ville de Montréal ne tarde pas à acquiescer à cette demande et dédie non seulement une station de métro, mais aussi une rue à sa mémoire. Toutefois, bien plus que tous ces honneurs, c’est le travail acharné de Lucien L’Allier qui se répercute dans la vie quotidienne de tous les Montréalais.
Cet article est paru dans le numéro 26 du bulletin imprimé Montréal Clic, publié par le Centre d’histoire de 1991 à 2008.