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Plan d'urbanisme > Partie I > Chapitre 2 > 2.7 > Objectif 17 > Action 17.1 - 1/2
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Les îlots de chaleur

L’expression « îlot de chaleur » désigne des secteurs urbains où la température de l’air et de la surface du sol est plus élevée que celle des zones rurales ou des milieux naturels environnants. Cette différence de température peut, dans le cas de certaines villes, être supérieure de 5 degrés Celsius.

La formation des îlots de chaleur est le résultat d’une présence minérale plus grande dans les villes, d’une présence moindre d’éléments naturels et de verdure, ainsi que de la chaleur dégagée par les véhicules, les industries et les systèmes de climatisation. L’intensité des îlots de chaleur dépend également du climat et de la température de la région urbaine, de sa topographie et de la présence ou non de plans d’eau.

Les principales mesures reconnues pour contrer l’effet des îlots de chaleur sont la plantation d’arbres et le verdissement, l’aménagement de toits verts et l’utilisation de matériaux de construction ou de recouvrement de la chaussée qui ont un facteur de réflexion solaire élevée, réduisant ainsi la chaleur captée.

17.1
soutenir un aménagement urbain plus sain

Plusieurs objectifs et moyens de mise en œuvre du Plan visent à assurer un environnement plus sain à Montréal. Le parti d’aménagement du Plan soutient une densification du cadre bâti, en vue de rentabiliser les infrastructures existantes et d’offrir des services à proximité des résidences. La Ville compte à la fois accroître l’utilisation du transport collectif et réduire l’utilisation de l’automobile (voir objectif 3). De même, le Plan propose la mise en valeur des éléments naturels (voir objectif 16) et la mise en œuvre de la Politique de l’arbre (voir objectif 11). D’autres mesures soutiennent une forme urbaine et une orientation des bâtiments permettant une plus grande efficacité énergétique, de même qu’une production architecturale de qualité et écologique (voir objectifs 11 et 12).

Par ailleurs, l’aménagement urbain fait encore une large place aux surfaces minéralisées, comme les aires de stationnement, certaines chaussées très larges ou les toits goudronnés. Ces surfaces minéralisées font augmenter la température ambiante créant ce qu’on appelle des îlots de chaleur. En période de canicule, les effets combinés du smog et des îlots de chaleur créent des situations de risque pour la santé des enfants et de certains individus souffrant de problèmes cardio-vasculaires ou respiratoires.

L’imperméabilisation du sol causée par une superficie importante de terrains asphaltés augmente l’écoulement des eaux de ruissellement vers le réseau d’égouts, ce qui accroît la quantité d’eau à traiter. De plus, ces eaux sont souillées au contact de poussières, des sels de déglaçage ou des résidus d’huiles qu’on retrouve en surface des terrains de stationnement et de la chaussée.

Conséquemment, la Ville entend encourager la réduction des surfaces minéralisées et les actions visant à contrer les effets des îlots de chaleur, que l’on rencontre de façon plus concentrée dans les secteurs industriels et commerciaux.

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