Des chimistes de l’Université de Montréal ont conçu un thermomètre nanométrique programmable à base d’ADN qui est 20 000 fois plus petit qu’un cheveu humain.
Pour construire ce thermomètre, les chercheurs ont créé des structures d’ADN qui s’enroulent et se déroulent à des températures prédéfinies. Ils ont ensuite ajouté des capteurs optiques à ces structures d’ADN pour concevoir des thermomètres d’une taille de cinq nanomètres qui produisent un signal lumineux facilement détectable en fonction de la température. Cette avancée technologique significative, qui permettra une meilleure compréhension des nanotechnologies issues de la nature et de l’être humain, ouvre la voie à de nombreuses applications technologiques, médicales et biologiques. Dans le domaine médical, ce thermomètre pourrait être utilisé dans la recherche contre le cancer. Selon l’un des principaux chercheurs, Alexis Vallée-Bélisle, «Dans un futur proche, il est probable également que les nanothermomètres à base d’ADN pourront être intégrés aux appareils électroniques de manière à mesurer et à contrôler la température à l’échelle nanométrique ».
- Source
- Université de Montréal
- Language
- French