Les municipalités ont le pouvoir d’offrir, en vertu de programmes
municipaux, une assistance financière afin de mettre en œuvre des
orientations et des politiques d’aménagement en matière
de développement économique ou social, d’habitation, d’environnement,
etc. Les programmes municipaux existants concernent principalement le domaine
de l’habitation; plusieurs sont le fruit d’une collaboration avec
les gouvernements du Québec et du Canada (voir section
2.1).
Afin d’atteindre certains objectifs du Plan, de nouveaux programmes
sont à prévoir
en complément des programmes en place. Leur application sera modulée
en fonction des caractéristiques propres de chacun des arrondissements,
qui pourront aussi choisir d’en créer en fonction de leurs besoins
spécifiques. Ces programmes devront entraîner, à terme,
des retombées fiscales supérieures à l’aide consentie,
dans la mesure où ils permettront d’accroître l’assiette
fiscale de la Ville.
Le chapitre 2 présente l’ensemble des nouveaux programmes préconisés.
Rappelons, à titre d’exemple, le programme d’aide financière
favorisant l’intensification des activités urbaines aux abords
de certaines stations de métro et de certaines gares (objectifs
2, 3, 8 et 9).
Ce programme traduit la volonté de la Ville de soutenir une urbanisation
qui favorise l’utilisation du transport collectif, autant dans les secteurs
résidentiels que les secteurs d’emplois. Ce type d’aide aura également,
il va sans dire, des retombées fiscales supérieures à l’aide
consentie.
Rappelons aussi l’importance du programme proposé visant la réhabilitation
de sites contaminés dans les secteurs à transformer voués à des
fins résidentielles ou d’emplois (objectifs
2, 8, 9 and 17).
Comme le souligne le parti d’aménagement, au chapitre
1 , l’un des défis importants à relever
en matière d’aménagement et de consolidation du territoire
consiste à soutenir la reconstruction de la ville sur elle-même.
La Ville prévoit des changements radicaux, autant en ce qui concerne
la forme que les activités urbaines, pour ces secteurs à transformer.
Plusieurs d'entre eux risquent de présenter un certain niveau de contamination.
De façon prioritaire, les sommes éventuellement disponibles pour
la réhabilitation de sites contaminés devraient être attribuées à ces
secteurs à transformer ainsi qu'aux sites visés par l'intensification
des activités urbaines aux abords des stations de métro et des
gares.