Le Plan d’urbanisme affirme le rôle structurant des réseaux de transport routier et collectif dans l’organisation territoriale de Montréal. Toutefois, la planification du réseau routier est encore réalisée sans suffisamment tenir compte des impacts sur la qualité de vie, sur le caractère architectural et sur le paysage des milieux traversés. Au-delà de leur rôle fonctionnel, les corridors routiers constituent en effet d’importantes vitrines qui doivent témoigner du dynamisme économique, social et culturel des milieux traversés.

Par ailleurs, le Plan d’urbanisme reconnaît le transport collectif comme le mode de transport de l’avenir pour Montréal et soutient une urbanisation favorisant l’accroissement de son utilisation. La Ville souhaite mettre à profit le potentiel d’intensification et de diversification des activités urbaines à proximité de certaines stations de métro et gares de train de banlieue. Cette intensification doit cependant être balisée de manière à en maximiser les retombées positives, tant sur le milieu urbain environnant que sur la fréquentation du réseau de transport collectif (voir objectif 3). Aussi la présence des infrastructures de transport collectif existantes et projetées soulève d’importants enjeux d’intégration urbaine.

Le Plan énonce deux actions :

14.1

améliorer l'image des corridors routiers montréalais Voir cette action

14.2

améliorer l'intégration des infrastructures de transport collectif au paysage urbain Voir cette action