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Plan d'urbanisme > Partie I > Chapitre 2 > 2.7 > Objectif 17 > Action 17.2 - 1/2
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Les gaz à effet de serre et le réchauffement climatique

La hausse des gaz à effet de serre dans l’atmosphère contribue au réchauffement climatique. Ce phénomène pourrait causer une série d’importantes perturbations météorologiques telles que des inondations, des tornades, du verglas, etc.

Une baisse prévisible du niveau de l’eau des Grands Lacs, causée par un taux plus élevé d’évaporation, pourrait réduire le débit du fleuve Saint-Laurent et ainsi nuire aux activités du port de Montréal et rendre plus difficile l’alimentation en eau potable. Des impacts écologiques négatifs à court et moyen terme sont également à craindre dans les milieux aquatiques et humides.

Avec des débits plus faibles, le fleuve Saint-Laurent et les autres cours d’eau pourraient voir leur capacité d’auto-épuration diminuée. On pourrait avoir, par conséquent, à augmenter la performance des stations d’épuration ou à consentir des efforts plus importants de réduction à la source des rejets de polluants aux égouts.

Le réchauffement climatique augmente la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur. Les conséquences sanitaires de périodes de chaleur accablante peuvent être considérables. De plus, des températures plus élevées sont susceptibles de créer des besoins supplémentaires en climatisation des immeubles.

17.2
réduire les effets des polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre

Au cours des trente dernières années, des améliorations notables à la qualité de l’air ont été constatées à Montréal. Elles résultent, entre autres, de la réduction des émissions de polluants atmosphériques de source industrielle, réglementées depuis 1970, et de l’introduction de dispositifs antipollution dans les automobiles.

Toutefois, la qualité de l’air demeure affectée par certains polluants, notamment l’ozone et les particules fines. Ces polluants proviennent, dans une proportion allant jusqu’à 70%, du sud de l’Ontario et des États-Unis, particulièrement en période estivale et selon les conditions de vent. Cette situation exige la mise en place de programmes correctifs à l’échelle nord-américaine interpellant les différentes administrations nationales, régionales et locales.

En souscrivant au Protocole de Kyoto, la Ville de Montréal a formulé l’engagement ferme de participer à la réduction des gaz à effet de serre. Deux sources importantes d’émission de polluants atmosphériques contribuent à la formation d’ozone et de gaz à effet de serre : les véhicules motorisés et certains types d’industries. Conséquemment, la Ville entend réduire l’utilisation de l’automobile sur son territoire et faire respecter par les entreprises industrielles les critères les plus élevés en assainissement de l’air.

Dans la perspective de l’amélioration de la qualité de l’air à Montréal, la Ville prend résolument position en faveur du transport collectif. De manière à réduire l’utilisation de l’automobile, elle entend favoriser un aménagement du territoire facilitant l’utilisation de modes de transport alternatifs à l’automobile (voir objectifs 3 et 14).

De même, la Ville soutient d’autres mesures, comme le covoiturage et l’aménagement d’aires de stationnement pour bicyclettes. Elle encourage l’utilisation des modes de transport actif que sont le vélo, la marche et le patin à roues alignées, ainsi que la mise en place, dans les institutions et les entreprises, d’un service de libre-service de bicyclettes (voir objectif 3).

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