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Une première à Montréal : des toitures écoénergétiques pour toute nouvelle construction à toit plat

3 février 2015

Montréal, le 3 février 2015 - Une fois de plus, Rosemont–La Petite-Patrie fait preuve de leadership en adoptant des mesures urbanistiques audacieuses qui favorisent un développement durable, harmonieux et intégré du territoire. Ces mesures, incluant notamment des normes touchant l'installation de toitures écoénergétiques, auront un impact important sur la qualité de vie des résidants.

« Nous avons la conviction qu'il est possible d'aménager le territoire et de soutenir son développement de manière intelligente, soucieuse de l'environnement et basée sur une vision à long terme de l'espace urbain », affirme le maire de Rosemont–La Petite-Patrie, François William Croteau. « Je suis très heureux que plusieurs acteurs de la communauté appuient et partagent notre vision », ajoute-t-il.

Santé et environnement

Le directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki, Karel Mayrand, se montre très encouragé par cette réglementation qui reconnait et valorise le droit à un environnement sain. « À l'instar de Rosemont–La Petite-Patrie, il est important que les municipalités contribuent à la lutte contre les changements climatiques. Favoriser le verdissement du territoire et exiger l'utilisation de matériaux réfléchissants est un pas important en ce sens et un moyen concret de protéger la santé et la qualité de vie des citoyens », souligne M. Mayrand.

Une mesure avant-gardiste qui a fait ses preuves : les toitures écoénergétiques
Rosemont–La Petite-Patrie est fier d'être le premier arrondissement à exiger des toitures écoénergétiques pour les nouvelles constructions à toit plat. L'Association des maîtres couvreurs du Québec (AMCQ), laquelle salue l'initiative de l'arrondissement, confirme qu'il existe une expertise au Québec en matière de toitures écoénergétiques. « Les membranes en élastomère, PVC, TPO et EPDM sont durables et éprouvées, raison pour laquelle elles sont reconnues par l'Association », mentionne le directeur technique de l'AMCQ, Michel Paré. « Notre rigoureux processus d'accréditation nous permet d'offrir une garantie de 10 ans pour les travaux effectués par l'un de nos membres, ce qui peut être rassurant pour qui fait refaire sa toiture », ajoute-t-il.

Verdissement et aménagement du territoire

Dans le but de retenir les familles en ville, l'arrondissement a revu ses paramètres de zonage. Alors que de nouvelles règles favorisent la création de logements plus grands au rez-de-chaussée de certains types de bâtiments, d'autres viennent réduire le taux d'implantation autorisé dans certains secteurs résidentiels. Cette seconde mesure permet de hausser le taux de verdissement minimum à 25 %, ce qui favorise l'aménagement de cours arrière plus grandes.

Le Conseil régional en environnement (CRE-Montréal) salue également les nouvelles mesures adoptées. Pour Coralie Deny, directrice générale du CRE-Montréal, « dans un secteur densément construit comme cet arrondissement, c'est sans aucun doute la voie à suivre. Il faut multiplier les occasions d'améliorer le bâti et ce qui l'entoure; des efforts individuels pour des bénéfices collectifs. Ainsi, demander plus de vert en milieu résidentiel va permettre d'offrir plus de place à la nature en ville ».

Un quartier à échelle humaine

Afin de contribuer à l'amélioration du milieu de vie et de répondre aux besoins existants en matière de transport actif, un nombre minimum de stationnements pour vélos doit désormais être prévu dans les nouvelles constructions de plus d'un logement. « C'est la vision d'un quartier aménagé à échelle humaine qui se reflète dans le règlement de l'arrondissement. Les citoyens optent pour la marche ou le vélo lorsque leur milieu de vie est propice aux transports actifs et une abondance de stationnements à vélo va tout-à-fait en ce sens », soutient la directrice générale du Centre d'écologie urbaine de Montréal, Véronique Fournier.