Bonjour! Je m’appelle Natalia Fernandez et je suis née au Venezuela. Lorsque j’avais deux ans, j’ai déménagé au Pérou, alors je ne me rappelle pas bien mon pays d’origine. Heureusement, mon père et ma mère me racontent souvent des histoires de mon pays de naissance afin de raviver quelques souvenirs et me faire apprécier d’où je viens. Évidemment, je connais davantage la culture du Pérou, puisque j’y ai habité pendant plusieurs années, mais j’aime quand même apprendre à mieux connaître le Venezuela et ainsi accroître mon bagage de connaissances sur son histoire.

Aujourd’hui, j’étudie en classe d’accueil dans un édifice de l’école secondaire Paul-Gérin-Lajoie-d’Outremont appelé « Strathcona ». Je m’y rends tous les jours pour apprendre le français. Mes apprentissages se passent très bien et, comme je suis une fille très studieuse, je devrais pouvoir poursuivre mes études en troisième secondaire l’année prochaine.

J’aimerais maintenant vous parler de mon trésor de famille, qui est un cadre de Jésus-Christ. Cet objet constitue un héritage très important pour nous puisqu’il nous a été donné en 2018 par mon arrière-grand-mère, lors de la naissance de mon petit frère. Le cadre est accroché en hauteur dans la chambre de mes parents et, à l’intérieur de celui-ci, on peut apercevoir une photo de Jésus-Christ et une petite image de l’enfant divin. Heureusement, le cadre est protégé par une feuille de plastique rigide.

Tout d’abord, cet objet a une très grande valeur sentimentale, puisqu’il nous rappelle quand mon frère est tombé malade à cause d’une bactérie qui s’est introduite dans son sang, bactérie appelée « salmonelle », laquelle était si grave qu’il a dû rester hospitalisé avec ma mère pendant 21 jours, soit presque un mois. Cet événement m’a fait me sentir étrange et différente, puisqu’il me sortait complètement de mes habitudes… Comme mon frère était hospitalisé, je me retrouvais souvent seule à la maison. Plusieurs soirs par semaine, mon père restait à l’hôpital afin de veiller sur mon frère. Comme il y passait de longues heures, il lui arrivait aussi d’y travailler de manière virtuelle.

Ensuite, après de nombreuses semaines, quand mon frère s’est rétabli et est rentré à la maison, il a vu la photo de Jésus-Christ et il a dit : « Jésus m’aime! », en affirmant que c’était lui qui l’avait guéri! Nous avons alors été très surpris par sa réaction, puisqu’il n’était alors âgé que de quatre ans et ne connaissait pas le cadre en question.

Enfin, nous avons décidé d’apporter cet objet au Canada afin de nous rappeler que Jésus veille sur nous!

Un jour, j’aimerais offrir ce cadre à quelques membres de la famille proche ou à mes futurs enfants.