Je suis Mariana, je viens du Venezuela. Cela fait un an que je suis partie de mon pays. Je porte un bracelet de fil rouge, mon trésor de famille, depuis un an aussi.

Mon trésor de famille est composé par un fil rouge qui a une histoire derrière lui. Aussi, on y trouve un anneau de métal. Je l’ai toujours porté à mon poignet, dès le premier instant où il m’a été donné.

D’entrée de jeu, cet objet est arrivé dans ma vie grâce à une personne tellement spéciale que je la considère comme la sœur que je n’ai jamais eue, Luisa. À mon avis, les liens du sang ne font que la parenté, l’amour fait la famille. C’est pourquoi je souhaite que ce trésor traverse la lignée de mes générations futures. Ainsi, je voudrais leur transmettre ce message : dans la vie, on s’entoure de personnes avec lesquelles on crée un lien si fort qu’elles deviennent une partie de nous. Et soudain, on trouve la famille dans le cœur et non dans le sang.

La signification particulière de cette amulette est qu’il s’agit d’une légende orientale. Selon ce mythe, le fil rouge invisible relie tous ceux qui sont destinés à se rencontrer, peu importe le temps, le lieu ou les circonstances. Ce fil peut être tendu ou emmêlé, malgré tout il ne peut jamais être rompu. Et voilà, la façon dont je vois ma connexion avec cette personne même si on est éloignées par des milliers de kilomètres. En plus, pour moi, ce bracelet est la représentation pure de la famille parce que parfois l’arbre généalogique est « élagué ». C’est-à-dire que des petites branches d’autres arbres y sont ajoutées, celles-là, je les appelle la famille de son choix. En fin de compte, la chose la plus précieuse n’est pas « ce que nous avons », mais « ceux que nous avons ».