Mes souliers de victoire 

Bonjour. Je suis Andrew Baptiste, je viens de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, j’ai 16 ans et je suis ici pour parler de quelque chose d’important, mes souliers, aussi reconnus comme des cleats. 

La première fois que je suis allé dans une école française, j’avais peur, j’étais timide et j’avais peur des gens, et le prof m’a donné un papier pour que ma mère le signe pour aller au patinage. J’avais peur de patiner parce que je n’avais jamais patiné. Quand je patinais, un entraîneur de football est venu à moi et m’a demandé si j’avais déjà joué au football et j’ai dit non. Il a dit que si je voulais jouer au football [c’était possible] et j’ai dit non. Quand on est rentrés à l’école, après avoir patiné avec un autre coach, qui s’appelle Kadeem, il m’a dit de venir jouer au football et j’ai dit que je ne savais pas et il m’a forcé à le faire. Quand j’y suis allé, j’avais peur, je ne connaissais personne et j’avais peur d’être frappé ou de jouer. Il m’a donné des souliers blancs pour que je les essaye. 

Avec les heures supplémentaires, j’ai commencé à aimer le sport. J’avais toujours peur de frapper les gens ou d’être frappé. Je ne me suis pas amélioré, mais c’était il y a deux ans, en 2022. Je n’ai pas beaucoup joué cette année-là parce que c’était la première fois que je jouais et c’était un peu difficile. Je n’ai joué que quatre matchs et aucun match de barrage. C’était amusant, mais les demi-finales étaient stressantes même si je ne jouais pas. C’était stressant et c’était un match nul à deux minutes de la fin et nous avons gagné et sommes allés en finale pour la première fois. Je me suis senti fier de moi, même si je n’ai pas joué. J’étais fier et, le jour de la finale, j’étais malade, je n’ai presque pas pu y aller. Il faisait très, très froid, il y avait de la neige, ce jour-là et j’étais stressé, car j’ai beaucoup vomi, mais j’ai dû m’en sortir. J’ai continué à m’échauffer, je m’entraînais un peu, mon cœur battait beaucoup, j’avais peur parce que c’était ma première fois.