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Le Conseil des Montréalaises fête ses 20 ans!

Pour fêter son 20e anniversaire, le Conseil des Montréalaises poursuit sa mission de porter et d'amplifier la voix des Montréalaises auprès de l'administration municipale.

À cette occasion, le Conseil lance la campagne « Montréal, ville féministe : 20 souhaits pour 2030 » qui met en avant les revendications de 20 groupes de femmes et organismes locaux qui luttent pour l'amélioration des conditions de vie des Montréalaises dans toute leur diversité.

Découvrez les souhaits de ces 20 groupes ci-dessous :

  • Nada Abi Hanna, Concertation femme Nada Abi Hanna
    Concertation femme
    En 2030, Montréal sera une ville inclusive, sans haine, discrimination ou violence, les personnes âgées ne seront plus isolées, les femmes issues de l'immigration seront acceptées comme elles sont et les jeunes filles grandiront dans un environnement sain et sécuritaire, loin des préjugés.
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  • Katia Atif, Action travail des femmes du QuébecKatia Atif
    Action travail des femmes du Québec
    Ce que nous souhaitons pour 2030 est la mise en place de mécanismes efficients de reconnaissance des diplômes universitaires étrangers afin d'en finir avec la déqualification et l'appauvrissement des femmes immigrantes.
    De meilleurs mécanismes de conciliation travail-famille et une amélioration des mécanismes de protection et des procédures de plaintes en matière de harcèlement sexuel et sexiste en milieu de travail.
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  • Halimatou Bah, Institut FHalimatou Bah
    Institut F
    Nous voulons mettre en place des mesures concrètes pour prévenir le harcèlement et les incidents haineux motivés par le sexisme, le racisme, l'islamophobie, etc. Mener des campagnes de sensibilisation pour que toutes les personnes se sentent concernées par le problème, agissent lorsqu'elles en sont témoins et portent la responsabilité de rendre les espaces publics plus sécuritaires pour toutes les femmes.
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  • Linda Basque, Info-FemmesLinda Basque
    Info-Femmes
    Nous voulons trouver des solutions pour faciliter le déplacement des citoyennes de Mercier-Est, et ce de façon sécuritaire et accessible. Le transport est considéré comme un enjeu important dans Mercier-Est. La mobilité dans le quartier est un enjeu fondamental pour les citoyennes, et ce, depuis plusieurs années. Les contraintes de déplacement au sein du quartier ont un impact direct sur la qualité de vie des résidentes, particulièrement les femmes plus marginalisées et les victimes de violences conjugales.
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  • Amira Bensahli, Femmes  du monde à Côte-des-NeigesAmira Bensahli
    Femmes du monde à Côte-des-Neiges
    En 2030, notre vœu est de garantir une justice équitable pour les femmes demandeuses d'asile. Nous souhaitons la création de mécanismes répondant à leurs expériences uniques et un accès accru aux services spécialisés pour mieux composer avec les défis qui constituent leur parcours. Cette vision inclut des programmes d'intégration afin d'autonomiser les femmes demandeuses d'asile à travers l'éducation, l'emploi et un logement sécurisé, favorisant ainsi leur épanouissement au sein de la communauté montréalaise.
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  • Micheline Cantave, Centre femmes interculturel ClaireMicheline Cantave
    Centre femmes interculturel Claire
    Notre souhait le plus cher pour Montréal-Nord, c'est d'avoir une maison d'hébergement d'urgence pour les femmes et les filles violentées, et aussi une maison de ressourcement pour les femmes les plus vulnérables.
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  • Alexandra Chalier, L'Envol  des femmes - Women on the RiseAlexandra Chalier
    L'Envol des femmes - Women on the Rise
    En 2030, notre rêve serait d'avoir un bâtiment à Notre-Dame-de-Grâce où les mères célibataires pourraient vivre avec leurs enfants et avoir la possibilité de se soutenir mutuellement. Ce projet ne serait pas destiné aux seules jeunes mères, mais à toutes les mères monoparentales et aux grands-mères et aux parents non-binaires.
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  • Marie-Hélène Couture, Maison des femmes sourdes de MontréalMarie-Hélène Couture
    Maison des femmes sourdes de Montréal
    Nous souhaitons que chaque femme sourde puisse avoir accès à l'information dans sa langue sans avoir à le quémander. Que chaque femme sourde comprenne les enjeux qui la concernent sans avoir à les questionner. Le Montréal de demain doit avoir la volonté et les moyens de rendre l'accessibilité communicationnelle et l'inclusion possible en tout temps, en tout lieu.
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  • Christine Drolet, Centre  d'éducation et d'action des femmes de Montréal (CÉAF)Christine Drolet
    Centre d'éducation et d'action des femmes de Montréal (CÉAF)
    Nous souhaitons un vrai droit au logement.
    Nous souhaitons que la Ville de Montréal s'engage à protéger le parc de logements locatifs en interdisant la conversion en condominium, la délivrance de permis de travaux pour des agrandissements, des subdivisions et des changements d'affectation, l'hébergement touristique via les plateformes de type Airbnb et tout changement d'affectation des maisons de chambres.
    Nous souhaitons que l'arrondissement s'engage à légiférer sur le fait qu'aucune éviction d'immeubles n'ait lieu dans le Centre-Sud sans que les propriétaires et les gestionnaires soient obligés de relocaliser les résidentes dans le même quartier et dans des logements équivalents à ceux qu'elles sont obligées de quitter.
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  • Véronique Dubois, Le Carrefour des femmes d'AnjouVéronique Dubois
    Le Carrefour des femmes d'Anjou
    Notre vœu, en tant que féministe, serait la construction de logements coopératifs pour les femmes vivant de la violence conjugale. Avec l'augmentation du prix des loyers, l'accessibilité des logements est difficile, surtout en situation de violence conjugale. La relocalisation est un véritable enjeu. Plusieurs femmes restent auprès d'un conjoint violent par manque de revenus pour louer un logement. Une coopérative offrirait un logement à prix modique, en échange d'entretien des lieux.
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  • Frédérique Duchesne, La Marie Debout, centre de femmesFrédérique Duchesne
    La Marie Debout, centre de femmes
    En tant que centre de femmes dans Hochelaga-Maisonneuve, notre rêve pour les Montréalaises en 2030 est qu'aucune femme ne se retrouve sans option pour se loger. Nous rêvons d'une ville dans laquelle les femmes ne seraient pas contraintes de faire le choix de vivre dans des conditions dangereuses afin d'éviter la rue. Dans cet ordre d'idée, nous rêvons à la construction d'une ressource d'hébergement à haut seuil d'acceptation pour femmes en situation d'itinérance dans l'est de la ville.
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  • Ludivine Fontaine, Centre des Femmes de Rivière-des-PrairiesLudivine Fontaine
    Centre des Femmes de Rivière-des-Prairies
    Pour les Prairivoises, nous souhaitons :
    1. un accès aux transports plus sécuritaires et efficaces;
    2. des mesures concrètes pour contrer la violence sous toutes ses formes;
    3. des solutions aux problèmes de pollution sur le territoire;
    4. un accès à la culture qui est actuellement quasi inexistant;
    5. des instances et des espaces inclusifs favorisant leur pouvoir d'agir.
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  • Valérie Larouche, Mères avec pouvoirValérie Larouche
    Mères avec pouvoir
    Nous souhaitons que la réalité des mères monoparentales soit reconnue et que celles-ci se sentent représentées en société. Que toutes les mères, peu importe leur situation de vie, aient le même accès que tous et toutes à l'éducation, à la santé, à l'emploi et aux infrastructures. Que toutes les mères aient les ressources nécessaires pour devenir les mères accomplies qu'elles souhaitent, et ce, dans toutes les sphères de leur vie.
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  • Dorette Mekamdjio, Centre des Femmes de Montréal-Est / Pointe-aux-TremblesDorette Mekamdjio
    Centre des Femmes de Montréal-Est / Pointe-aux-Trembles
    Nous souhaitons que toutes les femmes de notre territoire aient les moyens d'avoir une vie digne, l'accès à des logements abordables, à des soins de santé physique et mentale de qualité et que la sécurité alimentaire soit assurée. Nous souhaitons aux femmes une vie libre de tout type de violence et d'insécurité.  Nous souhaitons voir les femmes s'épanouir et avoir l'opportunité de s'accomplir dans leur vie personnelle et professionnelle.
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  • Bernadette Mwauka, Mamies immigrantes pour le développement et l'intégration (MIDI)Bernadette Mwauka
    Mamies immigrantes pour le développement et l'intégration (MIDI)
    Nous, les mamies immigrantes, voulons sortir de l'isolement et de l'immobilisme qui nous tuent à petit feu. Notre slogan est « Les mamies, la vie continue.»
    Nous voulons favoriser la participation sociale et active des femmes aînées des communautés et celles issues de l'immigration.
    Nous voulons aussi que les organismes communautaires soient subventionnés afin de soutenir leur mission globale et permettre l'épanouissement des femmes aînées.
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  • Rose Ngo Ndjel, Afrique au fémininRose Ngo Ndjel
    Afrique au féminin
    Le souhait d'Afrique au féminin pour les femmes, c'est le droit à l'égalité à tous les services pour les femmes immigrantes et racisées. L'accès à l'emploi, au logement, en santé, à des formations accessibles et rapides qui débouchent sur des emplois.
    Que la langue française ne soit pas contraignante pour que les femmes puissent s'intégrer et travailler facilement.
    Plus de services, plus d'actions de défense des droits avec la création de centres d'hébergement pour femmes immigrantes victimes de violences conjugales.
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  • Laurence P. Rousseau, Action des femmes et handicapées (Montréal)Laurence P. Rousseau
    Action des femmes et handicapées (Montréal)
    D'ici 2030, nous aimerions que la question de l'accessibilité n'interfère plus avec la sécurité des femmes en situation de handicap. Nous souhaitons que les femmes en situation de handicap aient accès à des ressources d'hébergement accessibles pour les femmes victimes de violences, en situation de précarité et/ou touchées par l'itinérance.
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  • Sally Richmond, LogifemSally Richmond
    Logifem
    Je souhaite qu'en 2030, chaque Montréalaise ait accès à un logement abordable, sécuritaire, salubre, adapté à ses besoins d'accessibilité, adapté aux besoins de sa famille et à proximité des services dont elle a besoin. Je souhaite qu'elle ait le droit de rester dans son chez-soi sans peur de rénoviction ou d'augmentation de loyer abusive. Je souhaite que ce logement stable lui permette de s'épanouir et de faire partie d'une communauté.
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  • Cynthia Sardou, Centre des femmes solidaires et engagées (CFSE)Cynthia Sardou
    Centre des femmes solidaires et engagées (CFSE)
    Le Centre des femmes solidaires et engagées souhaite pour toutes les Montréalaises d'ici 2030, plus de moyens financiers pour toutes les salariées et les travailleuses des centres de Femmes.
    Les Montréalaises vivent des moments de crise en raison de l'inflation où tout coûte cher, logement, nourriture et cela touche malheureusement, de plus en plus et surtout les femmes.
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  • Christella Tchicaya, Acte d'Amour !Christella Tchicaya
    Acte d'Amour !
    Nous, pour les Montréalaises, nous voulons favoriser une participation politique plus active des femmes issues des communautés ethnoculturelles en facilitant leur accès aux sphères décisionnelles.
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Crédit photo : Maxime Lapostolle