La rue Sainte-Catherine et ses intersections

De l’avenue Durocher à la rue des Saules

À plusieurs kilomètres du dernier segment, la rue reprend le même nom que dans la Ville de Montréal et en prolonge le tracé. Elle apparaît en 1924 dans la Ville de Montréal-Est (1910). À ce moment, elle débute plus à l’ouest, à l’avenue Georges-V. Au début des années 1930, la portion allant de l’avenue Georges-V à l’avenue Durocher est fermée pour laisser place à des sites industriels. Du boulevard de Montréal-Est à la rue Dubé, un ensemble de petites maisons sont construites par la Wartime Housing Limited. De la rue Dubé aux limites avec l’ancienne Ville de Pointe-aux-Trembles (1905-1982), la voie traverse à nouveau un secteur industriel.

Dans Pointe-aux-Trembles, la voie est acquise en 1914 et 1916. La portion allant de la 18e Avenue à la rue des Saules est ouverte en 1965. La voie se divise en plusieurs tronçons. Le premier va de la 1re à la 9e Avenue et est interrompu par un bâtiment. La rue reprend ensuite, plus au nord, à partir de la 12e Avenue pour être de nouveau coupée à la 15e Avenue. Puis, elle reprend à la 16e Avenue pour se terminer à la rue des Saules. La voie est exclusivement résidentielle avec divers types de maisons : immeubles de 6 à 12 appartements, duplex et triplex et bungalows.

D’abord résidentielle, puis accueillant des institutions desservant une population locale, la rue Sainte-Catherine devient, à partir de la fin du XIXe siècle, une artère commerciale. Au début du XXe siècle, elle acquiert une renommée métropolitaine qui ne se dément pas. De nombreux cinémas et cabarets profitent de cette situation pour s’établir sur la voie ou aux alentours. L’installation du tramway, puis l’implantation du métro y amènent des milliers de gens chaque jour. On y voit quotidiennement défiler des travailleurs, des consommateurs, des touristes, des spectateurs et des fêtards. Ils sont sollicités de toutes parts par les enseignes lumineuses et les marquises des cinémas. Parce qu’on y retrouve des activités culturelles et commerciales, elle est  à la fois une vitrine sur le tout Montréal, un pôle d’attraction irrésistible et sa réputation dépasse les frontières.

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