L'avenue Laurier, près de la rue de Mentana et du parc Laurier [détail] - 1962
L’avenue Laurier et ses intersections

De la 1re Avenue au boulevard Pie-IX

Interrompue par la voie ferrée, l’avenue Laurier reprend dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, à l’est du parc du Pélican. Ce parc, nommé en 1955, est créé sur une partie des terrains de l’ancienne carrière Quirck & Rogers. De même, le parc Lafond occupe le site de l’ancienne carrière Martineau. L’exploitation des carrières est en effet, jusqu’au début du XXe siècle, l’une des principales activités du secteur. L’ouverture des ateliers Angus en 1904 attire de nombreux travailleurs, tant anglophones que francophones, dans le Village de Rosemont. Ce dernier est créé la même année par les promoteurs U.H. Dandurand et H.S. Holt. La partie sud, qui s’étend de la 2e Avenue à la 9e Avenue, est développée en premier et est annexée à la Ville de Montréal dès 1905.

Dans cet arrondissement, l’avenue Laurier a un développement distinct. Elle est nommée rue Saint-Jérôme jusqu’en 1936 pour une partie allant de la 2e Avenue à la 9e Avenue. Après une interruption de la voie, à partir de la 13e Avenue, c’est la rue Vermette, dont le changement de nom s’effectue au même moment.

L’avenue Laurier revêt différents caractères. Dans Outremont, ses petits commerces spécialisés et ses restaurants à la mode lui confèrent un côté chic. Sa section dans le Plateau-Mont-Royal attire une clientèle plus locale avec des commerces de proximité. D’ouest en est, elle est bordée par de nombreux logements et appartements. Elle a été au cœur d’anciennes municipalités de banlieue, telles que Saint-Louis-du-Mile-End, Coteau Saint-Louis et De Lorimier. Les traces des carrières sont encore visibles à travers la présence de parcs. Ceux-ci, dont les résidents du secteur profitent, contribuent à embellir l’avenue Laurier. Cette voie demeure essentiellement fréquentée par ses résidents, sauf dans Outremont où elle jouit d’une renommée métropolitaine.

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