Afin d’accroître l’utilisation du transport collectif et, du même coup, de réduire l’utilisation de l’automobile, il importe de soutenir une urbanisation appropriée accompagnée d’améliorations de l’offre en transport collectif.
Il existe une relation directe entre, d’une part, la densité urbaine et la diversité des fonctions et, d’autre part, l’utilisation du transport collectif. Des milieux denses et diversifiés rapprochent un plus grand nombre d’usagers éventuels des services de transport collectif tout en contribuant à réduire la durée de certains trajets.
Historiquement, plusieurs gares de train de banlieue ont contribué au développement des milieux de vie montréalais, tant au chapitre du paysage urbain que de l’intensité des activités situées à proximité. Avec le développement du réseau du métro et l’implantation des nouvelles gares, ce caractère structurant s’est progressivement érodé au profit d’un rôle strictement fonctionnel d’accès aux réseaux ou de transfert modal.
La Ville préconise une intensification et une diversification des activités urbaines, particulièrement aux abords des stations de métro, des gares de train de banlieue et des corridors de transport collectif structurants offrant un potentiel de consolidation en raison de la présence de terrains vacants ou sous-utilisés (voir carte 2.2.2). Les terrains vacants, les stationnements de centres commerciaux et les stationnements incitatifs et autres terrains sous-utilisés situés à distance de marche raisonnable des gares et des stations de métro, environ 500 mètres, sont notamment visés. Cette intensification et cette diversification des activités doivent cependant être balisée de manière à en maximiser les retombées positives, tant sur le milieu urbain environnant que sur la fréquentation du réseau de transport collectif.
Les abords des nouvelles stations de métro, des gares de train de banlieue ainsi que les nouveaux corridors de transport collectif devront aussi répondre à des critères d'intensification et de diversification des activités présentés aux moyens de mise en oeuvre.
En plus d’un encadrement réglementaire approprié, la Ville entend mettre en place un programme d’aide financière en ce sens. L’application des critères et la mise en œuvre de ce programme d’aide visent la revitalisation et la mise en valeur de certains secteurs de la ville. Ils contribuent ainsi à une utilisation optimale des infrastructures de transport collectif en favorisant, entre autres, une répartition plus équilibrée de l’achalandage sur les réseaux.
La Ville préconise une intensification et une diversification des activités urbaines, particulièrement aux abords des stations de métro, des gares de train de banlieue et des corridors de transport collectif structurants offrant un potentiel de consolidation en raison de la présence de terrains vacants ou sous-utilisés (
