Les efforts de verdissement de la Ville de Montréal portent leurs fruits
18 avril 2017
M. Réal Ménard, responsable du développement durable, de l'environnement, des grands parcs et des espaces verts au comité exécutif de la Ville de Montréal, a dressé mercredi le bilan 2016 de la plantation d'arbres et de la lutte contre l'agrile du frêne dans la métropole. Il a également profité de l'occasion pour annoncer les investissements et les objectifs pour l'année 2017.
Budget soutenu en 2017 L'année 2017 ne sera pas moins remarquable que l'année 2016 avec un budget prévu de 21 M$ pour permettre d'atteindre les objectifs de plantation d'arbres et de lutte contre l'agrile du frêne dans la métropole. Cela porte à plus de 57 M$ l'investissement de la Ville en foresterie urbaine depuis 2012, année du lancement du programme visant l'augmentation de son indice de canopée.
Bilan 2016 Les 12 M$ dépensés 2016 pour la forêt urbaine auront permis de planter 16 143 arbres sur le domaine public municipal, comparativement à 10 928 en 2015. Les plantations financées par la Ville en dehors du domaine municipal ont aussi augmenté, passant de 10 530 en 2015 à 13 000 en 2016. Depuis 2012, 82 031 arbres ont été plantés sur le territoire de Montréal, sur le domaine public (48 958) et en dehors (34 887) de celui-ci.
Il est par ailleurs prévu de planter 24 500 arbres en 2017, sur le domaine public (11 500) et en dehors (13 000) de celui-ci.
Mortalité des frênes sous contrôle Les efforts de lutte contre l'agrile du frêne de Montréal donnent des résultats. La mortalité des frênes demeure en effet sous contrôle, malgré l'ampleur prise par l'infestation sur le territoire montréalais. La mortalité massive et exponentielle prédite par l'expérience de d'autres villes aura été évité.
Près de 27 500 frênes publics ont été traités avec le pesticide TreeAzin durant l'été 2016. Cela représente 45 % des frênes publics, dans les rues et les parc locaux, du territoire montréalais qui se qualifiaient pour être traités en 2016. En 2017, il est prévu que 37 000 frênes publics reçoivent des traitements.
Par ailleurs, tous les frênes dépérissants dans les zones à risque ont été remplacés systématiquement en 2016. Une partie des frênes dépérissants situés en dehors des zones à risque l'a également été. Cette approche d'abattage limite la montée des populations de l'insecte et constitue une des stratégies de lutte déployées pour garder le contrôle sur la mortalité des frênes, selon l'approche SLAM (Slow ash mortality).
D'ici la fin de 2017, tous les frênes dans les rues et les parcs auront été évalués pour être abattus ou traités. L'année 2017 sera donc une année de transition qui clôt la stratégie SLAM afin de laisser place à une approche de remplacement graduel des frênes à moyen ou long terme.
L'agrile sur le domaine privé Les 4 581 frênes injectés au TreeAzin sur le domaine privé en 2016 dans le cadre du programme de subvention du traitement des frênes dans les zones à risque représentent 30 % des frênes privés qui se qualifiaient pour recevoir des traitements dans ces zones. En 2017, encore davantage d'efforts seront déployés pour amener les propriétaires de frênes privés à respecter leurs obligations à l'égard du Règlement relatif à la lutte contre la propagation de l'agrile du frêne sur le territoire de la Ville de Montréal.
Rappelons que le programme de subvention, qui est assorti d'une enveloppe annuelle de 1 M$, couvre 50 % des coûts de traitements des frênes privés dans les zones à risque.
