Peu professionnels, mal formés, mal payés, les policiers montréalais franchissent trop souvent la ligne séparant légalité et illégalité. Dès le milieu du XXe siècle, les critiques fusent.
Dans les années 1940, Pacifique Plante, à la tête de l’escouade de la moralité, entreprend de nettoyer en profondeur le Montréal interlope. Après son scandaleux renvoi, il riposte avec brio.
Les critiques portées contre la police de Montréal dès les années 1940 culminent lors de l’enquête Caron. La professionnalisation du métier de policier règlera progressivement plusieurs problèmes.
L’entrée des femmes dans le Service de police de Montréal est effective dès la fin du XIXe siècle. Mais, dès lors, leur pleine acceptation a connu bien des reculs et des avancées.
Avant que ne soit créé un service de police municipal indépendant, la sécurité dans Montréal était assurée par diverses organisations, officielles, mais plus ou moins efficaces.
Il fut un temps où les policiers montréalais célébraient en grande pompe la fête de leur saint patron, ils défilaient alors du Champ-de-Mars jusqu’à la basilique Notre-Dame.
Le 16 octobre 1970, en vertu de la Loi sur les mesures de guerre, le gouvernement canadien adopte un règlement draconien. Près de 8000 soldats sont déployés à Montréal.
Dans les années 1960 et 1970, la police de Montréal, qui découvre le terrorisme urbain, crée une section technique pour le combattre. Robert Côté, un des pionniers du désamorçage de bombes témoigne.
De 1880 à 1916, Silas Carpenter a mené une brillante carrière de policier, principalement à Montréal. Son succès est en partie dû à l’arrestation du plus célèbre criminel québécois du XIXe siècle.
Dans les années 1920, le F.B.I. visite le laboratoire de recherches médicolégales de Montréal, une ressource précieuse pour la police qui utilise les sciences depuis longtemps et avec succès.