Quelques jours avant les Jeux olympiques de Montréal, une importante exposition d’art public est démolie sans avertissement. Le maire Drapeau se justifie en parlant de danger public et d’indécence.
Au XIXe siècle, Montréal est une des principales villes d’expositions du Canada. Pourtant, après 1891 débute une série de tentatives infructueuses pour organiser à nouveau de tels événements.
Le choix du logo d’Expo 67, qui appartient maintenant au patrimoine de Montréal et du Canada, a été une véritable saga, marquée par un bras de fer entre la Compagnie canadienne de l’Exposition universelle de 1967 et le Parlement.
Le thème Terre des Hommes donnait un sens profondément humaniste à l’Exposition de Montréal. Il invitait l’humanité à réfléchir sur son futur et surtout sur son rôle dans ce futur.
En 1963, Montréal officialise en grande pompe le début de l’agrandissement de l’île Sainte-Hélène. Il faut montrer aux journalistes et aux têtes dirigeantes du monde que tout est sous contrôle.
La construction du site de l’Exposition en moins d’un an relevait de l’impossible. Une fastueuse cérémonie célèbre cet accomplissement et annonce au monde que l’Exposition sera prête à temps.
Bruce Allan, aujourd’hui architecte associé du groupe ARCOP à Montréal, raconte la conception de certains pavillons d’Expo 67 et sa participation à leur élaboration, en tant que stagiaire.
Cinquante ans après Expo 67, Monique Michaud et Paule-Andrée Morency, deux amies et anciennes hôtesses du pavillon du Québec, se réunissent et échangent leurs souvenirs.
On s’extasie devant les vitrines montréalaises depuis longtemps. La volonté des commerçants de se distinguer et des ouvertures en façade toujours plus grandes ont conduit à un foisonnement décoratif.
La construction du site d’Expo 67, en moins de 18 mois, est une prouesse d’ingénierie. Ce chantier pharaonien voit la création d’une île, l’agrandissement d’une autre île et la mutation d’une jetée.