Les participants

«QUAND NOUS DONNERONS À CHAQUE CITOYEN LES RAISONS DE RESPECTER ET DE TOLÉRER L’AUTRE, NOTRE ESPACE COMMUN SERA PLUS SÛR ET CONVIVIAL.»

Adama Sangaré dirige la ville de Bamako, capitale du Mali, depuis le 6 juillet 2007. Dès son accession à la tête de la ville, il affirme avoir de grandes ambitions pour le District de Bamako qu’il souhaite projeter dans le 21^e siècle.

Sur le plan international, la confiance de ses pairs lui a valu une présence dans les organes dirigeants de l’Association internationale des maires francophones (AIFM), de Cités et gouvernements locaux unis (CGLU) et de Metropolis.

De 1998 à 2007, il a été successivement troisième adjoint responsable de l’État civil, deuxième adjoint, puis chargé de l’État civil, du recensement, des affaires administratives et juridiques à la mairie de la Commune III ainsi que président de la commission Jumelage et coopération du District.

Outre ses charges politiques, Adama Sangaré a aussi été chargé des cours de travaux dirigés à l’École nationale d’administration du Mali, représentant de l’AFRIDRA-ONG Paris à Bamako, avocat postulant à l’étude de M^e Ousmane Dicko et inspecteur de sécurité sociale en service à la direction générale de l’INPS.

M. Sangaré, 49 ans, est titulaire d’une maîtrise en droit privé de l’ENA et d’une maîtrise en administration des affaires (MBA) de l’École des sciences de la gestion de l’Université du québec à Montréal (ESG-UQAM).

M. Bilal Salim Hamad est maire de Beyrouth depuis juin 2010. Depuis son élection, le conseil de Ville a mis en place une stratégie de développement et de modernisation de la ville. Ce plan comprend des projets aussi variés que la réhabilitation des infrastructures et des espaces verts, la construction de tunnels et de ponts ou la rénovation des anciens musées ainsi que la construction de nouveaux musées. De plus, la Ville a mis en place des solutions temporaires de gestion de la circulation et du stationnement, tout en planifiant des solutions permanentes. En plus de ces projets d’infrastructures en cours d’exécution ou à l’étape de la planification, la stratégie de développement de M. Hamad met l’accent sur les services sociaux et humanitaires dispensés par la Ville.

Bilal Salim Hamad est professeur au Département de génie civil et environnemental à l’Université Américaine de Beyrouth (AUB). Également consultant en matière de design et de construction de structures de béton armé et d’acier, M. Hamad a publié plus de 100 articles techniques et actes de conférences ; il a aussi œuvré à l’organisation de bon nombre de colloques locaux, régionaux et internationaux.

Né à Beyrouth en 1955, Bilal Salim Hamad est marié à Mme Rouba Awad et est père de quatre enfants. Diplômé de l’Université Américaine de Beyrouth, il détient une maîtrise et un doctorat de l’Université du Texas à Austin.

«AVOIR LE RESPECT DE L’AUTRE DANS SA DIVERSITÉ, SES CHOIX DE VIE, SES LIBERTÉS. DEPUIS LONGTEMPS, BRUXELLES FAVORISE L’OUVERTURE D’ESPRIT, LA TOLÉRANCE ET LE RESPECT MUTUEL.»

Yvan Mayeur est désigné bourgmestre de la Ville de Bruxelles le 16 décembre 2013. Fort de quelque 18 années d’engagement social à la présidence du CPAS de Bruxelles, M. Mayeur entend poursuivre, à travers son rôle de bourgmestre, son combat contre la pauvreté et toutes les formes d’exclusion sociale.

Yvan Mayeur siège à la Chambre des représentants depuis la fin des années 1980. En 1995, il est nommé président du CPAS de Bruxelles. Déterminé à moderniser cette institution, il a entrepris d’en redresser la gestion tout en redéfinissant une action sociale pilote dans beaucoup de domaines. Le rôle du CPAS de Bruxelles s’inscrit désormais au-delà de l’aide financière pour mener de véritables actions sociales en faveur de la santé, du logement ou encore de l’emploi.

À la Ville de Bruxelles, M. Mayeur mène depuis longtemps des actions pour augmenter le nombre de logements de qualité à un loyer accessible, dans le but, notamment, de répondre aux défis liés au boom démographique. Il a ainsi été appelé, durant la législature actuelle, à coordonner la politique de logement de la Ville et de son CPAS nommée «Plan 1000 logements».

Président d’IRIS de 2005 à 2008, Yvan Mayeur a participé à la création ainsi qu’à l’amélioration de la gestion financière du réseau des hôpitaux publics bruxellois, en maintenant le double objectif de qualité des soins et d’accessibilité pour tous les citoyens.

Né le 24 janvier 1960 à Etterbeek, Yvan Mayeur est assistant social de formation.

Maire de Dakar depuis avril 2009, Khalifa Ababacar Sall a été réélu en juin 2014. Ses actions à la tête de la municipalité sont guidées par deux grands principes : la transparence et la démocratie participative.

Depuis son entrée en poste, il s’est donné comme priorités l’éducation, la promotion socio-économique des femmes et des jeunes et la lutte contre la pauvreté, et ce, en mettant sur pied des programmes comme La Ville en bon parents d’élèves, le Fonds de développement et de solidarité municipal (FODEM) et le PAFSEP.

Afin de moderniser Dakar et d’améliorer le cadre et la qualité de vie de ses citoyens, il souhaite également attirer d’importants investissements dans des projets novateurs touchant les infrastructures de la ville. Ces projets modernes axés sur le développement durable vont aussi avoir un impact positif sur l’emploi. Pour faire de Dakar une ville dynamique et innovante, il s’est déjà engagé à appuyer et à valoriser la culture en facilitant l’accès à la formation aux métiers culturels. Enfin, il veut ouvrir Dakar au dialogue, à la fraternité et à la coopération avec les villes du monde.

Ancien ministre délégué chargé des relations avec les Assemblées et ministre du Commerce et de l’Artisanat, M. Ababacar Sall est député à l’Assemblée nationale depuis 2001. Né en 1956, il est détenteur d’une maîtrise en histoire et d’une maîtrise en droit constitutionnel.

«LE PLUS GRAND DÉFI DU VIVRE-ENSEMBLE, C’EST D’ACCROÎTRE LES RESPONSABILITÉS DES AUTORITÉS LOCALES POUR PERMETTRE AUX CITOYENS MIEUX ASSOCIÉS À LA GESTION DE LEUR QUARTIER ET DE LEUR CITÉ DE VIVRE EN HARMONIE.»

Le Dr Fritz Ntonè Ntonè est maire de la ville de Douala, la capitale économique du Cameroun, depuis 2006. Il a également été nommé Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala par le président de la république.

Depuis son accession à la mairie de la plus grande ville du pays, il a entre autres doté la Ville de quelques-uns des outils de planification et de gestion urbaine les plus actuels qui soient. La mise en place de ces outils a permis à Douala de connaître à la fois un remarquable vent de renouveau et une coopération municipale internationale sans précédent.

Étant donné que M. Ntonè Ntonè est aussi consultant auprès de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les principaux partenaires au développement font régulièrement appel à lui, notamment sur les aspects liés à la gestion des villes.

Médecin de formation, spécialisé en chirurgie générale, Fritz Ntonè Ntonè est né à Douala en 1954. Il est devenu maire à l’issue d’une longue carrière professionnelle qui l’a conduit à diriger plusieurs formations hospitalières publiques du Cameroun, y compris la plus importante du pays, l’Hôpital Laquintinie de Douala.

M. Hamid Chabat est maire de la ville de Fès depuis 2003. Homme politique et syndicaliste marocain, il est l’actuel secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, député de la circonscription Fès-Nord depuis 1997 et secrétaire général de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) depuis 2009.

Durant sa jeunesse, il a travaillé comme ouvrier dans une usine de montage de motocyclettes à Fès. Il s’est fait connaître pour sa participation active aux manifestations à caractère social qu’a connues la ville de Fès dans les années 1980 et 1990.

Affilié à l’UGTM, il en est devenu le leader après plusieurs années en son sein. Il a accédé pour la première fois au parlement en 1997, mais c’est en 2002 qu’il a donné un nouvel essor à sa carrière en devenant député de Fès à la Chambre des représentants. Lors des communales de 2003, il a été élu maire de la ville de Fès et réélu aux législatives de 2007.

Le 30 janvier 2009, il a été élu à la tête de l’UGTM. Lors des communales de 2009, il a été réélu maire de Fès, puis réélu député de Fès-Nord lors des législatives 2011.

Né le 17 août 1953 à Taza, Hamid Chabat a été élu à la tête du parti de l’Istiqlal le 23 septembre 2012.

«ÉTABLIR UNE FRONTIÈRE, C’EST TOUJOURS LA FRANCHIR, A DIT HEGEL. JE SUIS CONVAINCU QUE LA PROMOTION DU VIVRE ENSEMBLE PASSE PAR UN ENGAGEMENT FORT POUR APPRIVOISER LES FRONTIÈRES, AFIN QU’ELLES NE FRAGMENTENT NI NE DIVISENT NOS SOCIÉTÉS. IL EST ESSENTIEL DE BÂTIR DES PONTS AFIN DE MIEUX LES FRANCHIR ET D’ALLER LES UNS VERS LES AUTRES, DANS LE DIALOGUE ET LE RESPECT; LA FRONTIÈRE DOIT CONSTITUER UNE COUTURE PLUTÔT QU’UNE COUPURE.»

Sami Kanaan est maire de Genève depuis 2014. Membre du Parti socialiste depuis 1988, il a été élu au parlement de la Ville de Genève (conseil municipal) entre 1997 et 2001, puis à celui du canton de Genève (grand conseil) entre 2001 et 2005. Lors de son élection à la mairie en 2011, il est devenu responsable du département de la Culture et du Sport.

Responsable de projet à la Conférence européenne des recteurs d’universités, il est devenu associé en évaluation de politiques publiques avant de joindre le département de la Cohésion sociale, de la Jeunesse et des Sports de la ville de Genève en 2007.

Ancien président de l’Union nationale des étudiants-es de Suisse (UNES), Sami Kanaan a été engagé auprès de la Maison de quartier des Eaux-Vives pendant une décennie. De 1999 à 2011, il a aussi été membre du comité de l’association Transports et Environnement – section de Genève, et, de 2001 à 2011, membre du Groupe sida – Genève.

Né à Beyrouth en 1964, ayant la double nationalité libanaise et suisse, Sami Kanaan est polyglotte; son parcours de vie se répartit entre le Liban, la Grèce et la Suisse (Berne, Zurich puis Genève). Il a obtenu un diplôme de physicien de l’École polytechnique fédérale de Zurich ainsi qu’un diplôme en science politique de l’Université de Genève.

Mike Savage a été élu maire d’Halifax le 20 octobre 2012. Auparavant député de la circonscription de Dartmouth-Cole Harbour à la Chambre des communes de 2004 à 2011, M. Savage a été porte-parole officiel de l’opposition en matière de ressources humaines, de développement social et de condition des personnes handicapées, en plus d’être président du comité du caucus libéral sur la recherche et l’éducation postsecondaire.

M. Savage a assumé la direction générale de S. Cunard & Co., une entreprise de Nouvelle-Écosse spécialisée en chauffage et en immobilier. Il a par la suite été directeur du marketing et des ventes au service résidentiel et des affaires générales à la Nova Scotia Power. De 2002 à 2004, il a occupé les postes de vice-président au développement des affaires et de conseiller principal chez Robertson Surrette. Il a aussi été vice-président au développement des affaires chez M5 Marketing.

Il a été membre du CA de l’hôpital IWK de 2002 à 2004, en plus d’être membre du CA du Théâtre Neptune. Ancien président de la Fondation des maladies du cœur de la Nouvelle-Écosse, il a fait partie du CA de la Fondation des maladies du cœur du Canada de 1998 à 2003. Il a soutenu activement l’alphabétisation en contribuant au prix littéraire Dartmouth Book and Writing Awards et au tournoi de golf Peter-Gzowski pour l’alphabétisation. La Croix-Rouge, Junior Achievement, l’Institut national canadien pour les aveugles et le centre culturel communautaire Alderney-Landing figurent parmi les autres organismes communautaires à avoir profité de son énergie et de son leadership. Depuis 2011, le maire Savage préside un conseil stratégique de Centraide (région de Halifax) afin d’aider l’organisme à cerner les soutiens stratégiques pouvant contribuer à bâtir et à consolider la vie de quartier et la vie de la collectivité.

Né en 1960, Mike Savage a grandi à Dartmouth et a fait ses études à l’Université Dalhousie. Il vit à Dartmouth avec sa femme Darlene et leurs deux enfants.

Kazumi Matsui a été élu maire de la ville de Hiroshima en avril 2011, puis réélu en 2015. Il a aussi agi comme président de l’organisation non gouvernementale multinationale Maires pour la paix – Mayors for Peace, qui réunit de plus de 6600 municipalités réparties dans 160 pays ou régions du monde et qui a comme objectif l’établissement d’une paix internationale durable et l’abolition des armes nucléaires.

Arrivé au ministère du Travail du Japon en 1976, il a été secrétaire général de l’ambassade du Japon au Royaume-Uni de 1989 à 1992. Il a ensuite occupé différents postes de direction au même ministère, soit à la Division des travailleuses du Bureau de la main-d’œuvre féminine (1993) et à la Division des mesures d’inclusion professionnelle des personnes âgées du Bureau de l’emploi (1994).

En 2002, il a continué de remplir ses fonctions, cette fois comme directeur auprès de la Division de la coordination générale du Secrétariat du ministre, du ministre adjoint aux Affaires internationales et du représentant du Japon au Conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT) en 2006. En 2008, il a obtenu le poste de directeur général du secrétariat de la Commission centrale des relations professionnelles.

Kazumi Matsui a obtenu un diplôme de la faculté de droit de l’Université de Tokyo.

Président du Conseil régional Île-de-France depuis 1998, M. Jean-Paul Huchon est également, depuis 2006, président de Metropolis, président du Syndicat des transports d’Île-de-France, président de la section métropolitaine de CGLU et vice-président de CGLU. Membre du Parti socialiste, il a aussi été maire de Conflans-Sainte-Honorine de 1994 à 2001.

Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et ancien élève de l’École nationale d’administration (ÉNA), M. Huchon a été administrateur civil à la direction du budget du ministère des Finances. En 1981, il est devenu directeur de cabinet de Michel Rocard au ministère du Plan (de 1981 à 1983), au ministère de l’Agriculture (de 1983 à 1985) et à Matignon (de 1988 à 1991). En 1985 et 1986, il est directeur général de la caisse nationale du Crédit agricole puis conseiller du président. De 1992 à 1994, il a été directeur général puis conseiller du président chez Pinault-Printemps.

Né à Paris en 1946, M. Huchon est notamment l’auteur de Jours tranquilles à Matignon, Ceux qui aiment ne peuvent pas perdre et De battre ma gauche s’est arrêtée.

Mpho Frankly Parks Tau est à la tête de Johannesburg depuis 2011 et en est le second maire élu démocratiquement. Militant politique depuis l’âge de 14 ans, il dirige aujourd’hui la plus grande ville d’Afrique du Sud, qui compte 4,8 millions d’habitants.

Issu d’une banlieue de Soweto, Mpho Franklyn Parks Tau a grandi avec ses frères et sœurs dans le contexte de la lutte contre l’apartheid.Il s’est engagé très jeune auprès d’organisations luttant contre ce système de ségrégation raciale et a occupé des postes au sein du Congrès des étudiants Sud-Africains (COSAS) et du Congrès des jeunes de Soweto, dont il a été élu président.

Détenteur d’un diplôme d’études supérieures en gestion publique de Regenesys, il est présentement étudiant à la maîtrise en politique publique et management de l’Université de Londres. Mpho Franklyn Parks Tau est né le 6 juin 1970 à Orlando Ouest, près de Soweto.

Mme Colette Roy Laroche est élue en 2002 à la mairie de Lac-Mégantic. Au cours de ses trois mandats, elle est très présente auprès des organismes économiques de la région, car elle a à cœur les intérêts de sa population. Dès la tragédie ferroviaire qui a touché ses concitoyens en 2013, elle a fait montre de beaucoup de courage et de détermination afin de mobiliser les ressources compétentes et de proposer des actions. En 2014, elle a été nommée chevalière de l’Ordre national du Québec et s’est vue remettre la Croix du service méritoire par le Gouverneur général du Canada.

Titulaire d’une licence en enseignement à l’Université de Sherbrooke, Mme Roy Laroche a travaillé dans le secteur de l’éducation pendant plus de 35 ans avant d’occuper le poste de mairesse de Lac-Mégantic. Elle a enseigné pendant 12 ans à la Commission scolaire de Lac-Mégantic, puis elle a occupé tour à tour les postes de conseillère pédagogique, de directrice des services éducatifs et de directrice générale. Par la suite, elle remplit la fonction de directrice générale adjointe à la Commission scolaire des Hauts-Cantons.

Durant sa carrière, elle s’est aussi impliquée auprès du Conseil supérieur de l’éducation (membre officielle), de l’École nationale des pompiers (administratrice) et du cégep de Beauce-Appalaches (présidente du C.A.) ainsi que de l’Union des municipalités du québec (administratrice).

Tomás P. Regalado est devenu en 2009 le trente-troisième maire de Miami.

Originaire de La Havane, à Cuba, il est arrivé aux États-Unis en 1962 et est devenu le plus jeune journaliste à être embauché par la WFAB. Tomás Pedro Regalado a rapidement gravi les échelons. À 21 ans, il a été embauché par WCKT, une filiale de NBC, en tant que rédacteur en chef des nouvelles latino-américaines et animateur de l’émission d’actualités Tele-Amigo. Après avoir passé deux ans à cette station qui est ensuite devenue Channel 7, il est retourné à WFAB à titre de réalisateur des nouvelles et de présentateur. En 1983, il est devenu le premier cubano-américain à faire partie du corps de journalistes couvrant la Maison-Blanche.

En 1996, M. Regalado a été élu commissaire de la Ville de Miami. Une semaine plus tard, l’opération Green Palm a révélé la crise économique de la ville et un conseil de surveillance a été mis en place. M. Regalado a été réélu en 1999, puis de nouveau en 2003 et en 2007.

Alors qu’il était commissaire pour la Ville de Miami, Tomás P. Regalado était également directeur des nouvelles de Spanish Broadcasting Systems, une émission quotidienne avec commentateurs diffusée par WWFE La Poderosa, en plus d’animer une émission d’actualités quotidienne diffusée par Cable Network TeleMiami.

Né le 24 mai 1947, Tomás P. Regalado est le premier-né de Tomás P. Regalado Molina et de Carmen Rita Valdez Regalado.

Margarita Arellanes a été élue mairesse de Monterrey en juillet 2012 et est devenue, lors de son assermentation en novembre 2012, la première femme à occuper ce poste dans l’histoire de Monterrey.

À titre de mairesse, Mme Arellanes a procédé à d’importants changements au sein de la police, l’amenant à devenir l’un des corps policiers les plus performants et les plus dignes de confiance du Mexique. Également, Margarita Arellanes a implanté de nombreux programmes sociaux, tant en éducation qu’en loisirs, pour les enfants et les adolescents.

Ayant commencé sa carrière en tant qu’avocate en droit commercial, civil et familial, elle a occupé depuis 1998 divers postes au gouvernement d’État du Nuevo Leon. De 2000 à 2003, elle a été la conseillère juridique du groupe législatif du parti de l’Action Nationale, au congrès d’État du Nuevo Leon. En 2004, Mme Arellanes est entrée dans la fonction publique fédérale à titre de chef du département du Développement social à la délégation fédérale du ministère du Développement social de l’État (SEDESOL) du Nuevo Leon, avant d’en devenir la directrice de 2006 à 2012.

Détentrice d’un baccalauréat en droit de l’Université autonome du Nuevo Leon, Mme Arellanes a fait des études doctorales en droit constitutionnel et public à l’Université de Salamanca, en Espagne. Née en juin 1976 à Monterrey, elle étudie présentement à la maitrise en administration publique de l’ITESM.

«BIEN INFORMÉS, LES HOMMES SONT DES CITOYENS… MAL INFORMÉS, ILS DEVIENNENT DES SUJETS. CETTE PHRASE DE L’ÉCONOMISTE ET SOCIOLOGUE FRANÇAIS ALFRED SAUVY TROUVE UNE NOUVELLE RÉSONNANCE DANS NOTRE MONDE HYPER-CONNECTÉ : À L’HEURE DE LA SOCIÉTÉ DU PARTAGE ET DE L’ÉCONOMIE COLLABORATIVE, NOUS POUVONS DÉSORMAIS OFFRIR À NOS CONCITOYENS LE MOYEN NON PLUS SIMPLEMENT DE VIVRE ENSEMBLE, MAIS DE DEVENIR ENSEMBLE. CONTRIBUER À PRÉSERVER LE BIEN COMMUN : C’EST UN BEL HORIZON POUR UNE DÉMOCRATIE RENOUVELÉE.»

Jean Rottner est maire de Mulhouse depuis 2010 et a été réélu en mars 2014. Il est également vice-président de Mulhouse Alsace Agglomération, délégué à l’aménagement de l’espace communautaire et délégué au développement de la nouvelle économie. Vice-président de l’Association des maires de grandes villes de France (AMGVF), il a été élu président de la Fédération des agences d’urbanisme (FNAU) en septembre 2014.

Il copréside le Groupe de travail numérique de l’Association des maires de France (AMF) et la commission Développement économique, Innovation et Numérique de l’AMGVF.

Député suppléant de la cinquième circonscription du Haut-Rhin de 2002 à 2012, Jean Rottner a été élu premier adjoint au maire de Mulhouse en 2008 avant d’être élu en 2010 à la suite de la démission de Jean-Marie Bockel. Au sein de sa formation politique, les Républicains (ex-UMP), Jean Rottner est secrétaire national aux élus locaux.

Né en 1967, M. Rottener est docteur en médecine. Il a été praticien hospitalier urgentiste au Centre hospitalier de Mulhouse de 1997 à 2005 avant d’en diriger le pôle de médecine d’urgence de 2005 à 2009.

En septembre 2012, Anne Hidalgo a annoncé sa décision de briguer les élections à la mairie de Paris de 2014. Elle a remporté la victoire en mars 2014 et est ainsi devenue la première femme maire de Paris.

Après une maîtrise en sciences sociales du travail et un DEA de droit social et syndical, cette travailleuse acharnée a fait partie, en 1982, des rares femmes reçues au concours national de l’inspection du travail. En 1984, quand elle a obtenu son premier poste d’inspectrice du travail à Chevilly-Larue, dans le Val-de-Marne, elle était, à 23 ans, la plus jeune employée à exercer cette fonction. Sept ans plus tard, elle a été nommée directrice de l’Institut national du travail. Elle a ensuite intégré la délégation à la formation professionnelle au ministère du Travail. Après un bref passage à la Compagnie générale des eaux en 1996, Mme Hidalgo est entrée au Parti socialiste (PS) en 1994 et a fait ses premiers pas en politique en 1997 auprès de Martine Aubry, en tant que conseillère au ministère de l’Emploi.

Après deux autres passages dans des cabinets ministériels, elle s’est présentée comme candidate aux élections municipales de 2001 dans le 15^e arrondissement de Paris, bastion de la droite parisienne. Anne Hidalgo a été battue au second tour, mais a gagné un siège au Conseil de Paris. Une fois élu maire, Bertrand Delanoë en a aussitôt fait sa première adjointe. En 2004, elle est également devenue conseillère régionale d’Île-de-France, puis a été réélue à cette fonction en 2010.

Fille de républicains espagnols, Anne Hidalgo est née le 19 juin 1959 près de Cadix, en Andalousie. Arrivée en France avec sa famille en 1961, elle a grandi dans un quartier populaire de Lyon. Mme Hidalgo est mariée et mère de trois enfants.

Régis Labeaume a été élu maire de la ville de Québec le 2 décembre 2007, puis réélu en novembre 2009 et en 2013.

Avant son élection à la mairie, le maire Labeaume a dirigé la Fondation de l’entrepreneurship, un organisme voué à la promotion de la culture entrepreneuriale au Québec. Chargé de mission de la Cité de l’optique de 2000 à 2004, il a siégé CA d’Innovatech Québec de 1997 à 2005 et au CA d’Hydro-Québec de 2001 à 2006. Il a également été membre du CA de TSO3 inc.

Il a été copropriétaire de Réadaptation Québec inc., président-fondateur de la Société minière Mazarin de 1985 à 1993, président du CA de la Société Asbestos, président du CA des Mines d’amiante Bell de 1992 à 1993 et consultant auprès d’entreprises étrangères désirant s’établir au Québec.

Durant sa carrière, M. Labeaume s’est engagé dans le milieu social et culturel de la région de Québec. Il a notamment présidé le CA du Centre d’information et de référence de la Capitale nationale, en plus d’agir à titre de vice-président du Congrès mondial des jeunes et de président de Constellation 2001, une entreprise de production télévisuelle. Il a aussi été membre des CA du Conseil canadien de la PME, de la Fondation de l’Université Laval, de l’organisme Pignon Bleu qui soutient des familles de la Basse-Ville de Québec, de la Chaire Fernand-Dumont sur la culture et du Festival d’été de Québec.

Régis Labeaume est diplômé en sociologie de l’Université Laval et diplômé du Collège des administrateurs de sociétés (CAS).

Rick Kriseman a été coopté au conseil municipal de St. Petersburg en 2000, élu en 2001 et réélu en 2003. En 2005, il a été choisi par ses pairs pour présider le conseil municipal de St. Petersburg. En 2013, il a été élu maire de St. Petersburg.

À titre de membre du CA, il a siégé au Comité des arts publics et au Comité consultatif sur les arts. Il a aussi été président du Comité sur la sécurité publique, les services et les infrastructures de même que trésorier et vice-président de l’Organisation de planification métropolitaine du comté de Pinellas. M. Kriseman a également été membre du Comité spécial sur les loisirs des personnes en fauteuil roulant, du Comité des procédures du Conseil, du Groupe de travail sur l’incidence des frais de transport, du Groupe de travail sur les collectivités viables et du Groupe de travail consultatif sur les arts et la culture du comté de Pinellas, en plus d’agir comme vice-président du Comité des affaires législatives et des relations intergouvernementales.

Ces réalisations l’ont incité à se porter candidat à la Chambre des représentants de la Floride, où il a été élu en 2006, puis réélu en 2008 et en 2010. Ses collègues ont récompensé son leadership et son éthique au travail en en faisant leur président des politiques (Policy Chairman) en 2011-2012.

Rick Kriseman a obtenu un baccalauréat en sciences (radiodiffusion) de l’Université de Floride en 1980 et a étudié à l’École de droit de l’Université Stetson, campus de Gulfport. Reçu au Barreau de la Floride en 1987, il a commencé sa carrière à la Cour de district des États-Unis et à la Cour d’appel des États-Unis.

«PARVENIR À RESPECTER NOS DIFFÉRENCES EN PARTAGEANT NOS VALEURS ET NOS CODES DE VIE.»

M. Talla Sylla est maire de la ville de Thiès, au Sénégal, depuis juillet 2014. Grand patriote et fervent défenseur des droits de l’homme, il est aussi leader du mouvement citoyen Action pour la renaissance Wallu Askan Sénégal et président du Congrès africain pour la démocratie et le développement (CADD).

Dès l’âge de 14 ans, il a milité au Parti Africain pour l’Indépendance (PAI). En 1998, il a fondé l’Alliance Jëf Jël, sa formation politique, qui finit par s’imposer sur le terrain politique. Aux élections législatives de 2001, il a été élu député et vice-président de l’Assemblée nationale. Il a démissionné le 7 décembre 2001 pour dénoncer la corruption et la nébuleuse cautionnées dans la gestion des affaires publiques.

Talla Sylla est aussi l’instigateur de la coalition de l’opposition Bennoo Siggil Senegaal qui remporta les élections locales de 2009. Né à Pikine en 1966, il a été un des dirigeants du mouvement étudiant de Dakar de 1987 à 1993.

Mairesse de Victoria depuis 2012, Jacqueline Moustache-Belle occupe également la fonction de présidente de l’Association des districts de Victoria.

Après avoir terminé des études en communication, puis en production pour la radio et la télévision en France, aux États-Unis et à l’île Maurice, elle a fait une formation pour les diplomates du Commonwealth au Royaume-Uni, puis une formation en relations publiques, quelques années plus tard.

Au cours de ses 30 années de carrière, elle a travaillé au ministère des Affaires étrangères et du Plan, au ministère du Tourisme et des Transports et, pendant 20 ans, à la Compagnie de la Radiodiffusion et de la Télévision des Seychelles. Elle est d’ailleurs l’une des principales responsables de la mise en service de la première station de radio commerciale privée aux Seychelles. Avant d’être élue mairesse de la capitale seychelloise, elle a aussi été directrice exécutive du Conseil national des arts pendant un an.

Tournée vers le monde, Mme Moustache-Belle a participé à de nombreux forums nationaux et internationaux, en plus d’avoir visité plusieurs pays à travers le monde et même d’y avoir habité. Elle maîtrise l’anglais, le français et le créole. Née aux Seychelles en mars 1961, elle est mariée et mère de trois enfants.

D’abord élue conseillère de la Région 4 lors d’une élection partielle en 2007, Muriel Bowser été réélue en 2008, puis en 2012. Le 4 novembre 2014, elle a été élue septième maire – et seulement deuxième mairesse du district de Columbia.

Tout au long de sa carrière, Mme Bowser a cherché à améliorer la vie des résidants dans l’ensemble du district. Ses collègues du Conseil l’ont élue présidente du Comité du développement économique, ce qui l’a amenée à s’engager tant pour le logement social que pour les loisirs. Auparavant, que ce soit à titre de présidente du Comité des opérations gouvernementales, de présidente du comité sur les Bibliothèques, les Parcs et les Loisirs, de présidente du comité sur les Services publics et la Consommation ou de présidente du comité de Planification, de Programmation et de Gestion immobilière de la société de transport public qui gère le métro local (la Washington Metropolitan Transit Authority), Muriel Bowser a défendu avec brio de nombreux dossiers tant économiques que sociaux. Elle a également agi comme présidente de l’instance régionale du conseil d’Aménagement des transports du conseil intergouvernemental de Washington.

En 2012, elle a reçu le prix du Democratic State Committee’s Legislator of the Year, le prix Phyllis Campbell Newsome de leadership en politique publique et le prix NoMa Business Improvement District (secteur public).

Née à Washington, Muriel Bowser est titulaire d’un baccalauréat ès arts (histoire) du Chatham College et d’une maîtrise en politique publique de l’American University de Washington.