Lieux construits et aménagés

De riches ensembles

Du temps des Amérindiens, les constructions présentes dans le paysage de la montagne sont des maisons longues, faites de bois et d’écorce, au caractère temporaire. Avec l’arrivée des colons et l’ouverture des côtes apparaissent des bâtiments de ferme et des résidences de bois, peu à peu remplacées par des maisons de pierres. La demeure la plus imposante est celle des Sulpiciens au Fort de la Montagne, cernée d’un mur et de quatre tours de maçonnerie.

Au 19e siècle, les notables de la ville s’installent aux abords de la montagne dans de somptueuses résidences. La villa de sir Hugh Allan (Ravenscrag(BR-003)) sur le flanc sud et celle de John Molson Jr. (Terra Nova) sur le flanc nord en sont des exemples. Sur les versants nord et ouest de la montagne, des hôtels s’implantent pour accueillir la clientèle en villégiature. Le flanc sud s’urbanise et des maisons en rangée, construites en série et alignées le long de la rue, s’ajoutent aux grandes villas.

C’est également au 19e siècle que les institutions commencent à s’établir sur la montagne. De là, elles dominent les alentours depuis d’imposants bâtiments de pierre grise. Leur implantation débute sur le flanc sud. Les premiers pavillons de l’Université McGill sont érigés sur la propriété léguée par James McGill. Les Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph font construire l’Hôtel-Dieu, et les Sulpiciens le Grand Séminaire et le Collège de Montréal.

Plus tard, l’Hôpital Royal Victoria, de style château, est érigé. Le flanc nord accueille le Collège Notre-Dame, sur le site de l’ancien hôtel Bellevue, le majestueux Oratoire Saint-Joseph, la maison mère des Sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie et le Collège Jean-de-Brébeuf.

Les premiers cimetières

L’obligation d’installer les cimetières à l’extérieur de la ville dans une préoccupation hygiéniste de même que l’émergence d’une nouvelle attitude devant la mort conduisent à la création de cimetières sur la montagne. Le cimetière protestant Mont-Royal est le premier à s’y établir, en 1852, dans la foulée des grands cimetières ruraux américains et européens.

Ce vaste parc à l’anglaise est conçu par James Sydney, ingénieur et paysagiste, et par son associé James W. Neff. Empreint de romantisme, il met en scène les sépultures individuelles et familiales selon l’idéal pittoresque de l’époque et recrée une allégorie du paradis terrestre. Le parc est embelli de plans d’eau et offre des points de vue créant une succession de tableaux naturels.

Deux cimetières juifs sont créés sur la montagne en 1855 et 1863. Le cimetière catholique Notre-Dame-des-Neiges s’y établit aussi en 1855. Le clergé souhaite que ce dernier devienne un lieu à la fois religieux et commémoratif, dévolu au pèlerinage et à la mémoire des défunts, et non un lieu de promenade ou de récréation. L’architecte-arpenteur Henri-Maurice Perreault en dessine les plans en associant le caractère pittoresque des cimetières ruraux, l’influence du cimetière du Père-Lachaise à Paris et l’esprit classique hérité des Sulpiciens. Le cimetière s’agrandit successivement en 1872, 1878 et 1909, tout en préservant jusqu’à maintenant le bois Saint-Jean-Baptiste.

La création du parc du Mont-Royal

Dans cette mouvance vers la montagne, la Ville de Montréal pose un geste extraordinaire en expropriant plusieurs terrains pour créer le parc du Mont-Royal. Frederick Law Olmsted, l’architecte paysagiste le plus illustre en Amérique, dresse les plans du parc, qui est inauguré en 1876. Olmsted rédige aussi un livre où il explique sa vision et les principes qui doivent guider non seulement l’aménagement du parc, mais la planification des interventions sur toute la montagne. Il traduit sa volonté de nature et de ressourcement en ville dans un concept où le caractère « montagne » est magnifié et devient l’objet prépondérant du traitement et de la mise en valeur du charme de ses paysages naturels.

La vision d’Olmsted pour l’aménagement du parc consiste en une lente montée jusqu’au sommet à travers huit paysages distincts définis par la topographie et la végétation. Un funiculaire (1885-1918), un tramway (1924), puis la construction d’une promenade, ou parkway, avec le chemin Remembrance et la voie Camillien-Houde (1958), modifient les accès au parc. Au fil des années, plusieurs interventions (belvédère, croix, monument, chalet, lac) sont réalisées dans le parc, marquant l’époque à leur façon. Le mont Royal sert aussi de support à trois tours de télécommunication et de diffusion et de site d’accueil des réalisations léguées par le Symposium de sculptures qui s’est tenu dans le parc en 1964.

S'installer sur la montagne

En 1904, le frère André amorce la construction d’une première chapelle en face du Collège Notre-Dame. La renommée du frère André et l’importante fréquentation du lieu de pèlerinage conduisent à la réalisation de l’Oratoire Saint-Joseph, vaste temple inspiré du Sacré-Cœur de Montmartre à Paris. L’architecte paysagiste montréalais de renom Frederick G. Todd conçoit le chemin de croix et ses jardins en 1946. L’esplanade prend forme dans les années cinquante.

Dans la première moitié du 20e siècle, l’Université de Montréal(BI-09-00) est bâtie sur la montagne, se distinguant par sa tour iconique et l’emploi de la brique beige. On construit également l’Hôpital Shriners, beaucoup plus discret, mais bien visible de loin avec son toit rouge.

Au fil des décennies, en réponse aux besoins croissants de la population, la plupart des institutions s’agrandissent en créant un agencement en campus. La deuxième moitié du 20e siècle est marquée par l’édification de l’Hôpital général de Montréal, haut bâtiment moderne de brique brune qui domine le flanc sud.

Sur tout le pourtour de la montagne, les quartiers résidentiels s’aménagent et se consolident avec la construction de bâtiments d’habitation présentant des caractéristiques architecturales très variées. On y trouve des maisons isolées, jumelées ou contiguës, mais aussi des immeubles plus imposants tels le Trafalgar et le Gleneagles, qui font figure de châteaux dans la montée de la Côte-des-Neiges, et les tours du RockHill plus au nord.

Les lieux construits et aménagés sur la montagne se révèlent d’une impressionnante diversité et d’une richesse remarquable. Nombre de bâtiments et d’aménagements ont été conçus par des firmes ou des individus de renom et présentent une grande qualité de conception et d’exécution. Les formes et les techniques de construction ayant changé au fil des années, le patrimoine bâti témoigne d’une diversité de styles marqués par leurs caractéristiques propres.

Plusieurs lieux de la montagne ont fait l’objet d’une reconnaissance officielle en raison notamment de la qualité de leur patrimoine bâti et aménagé. Sept lieux historiques nationaux ont été désignés par le gouvernement fédéral. Deux sites historiques et cinq monuments historiques ont été classés ou reconnus par le gouvernement du Québec en vertu de la Loi sur les biens culturels. L’importance du patrimoine bâti du mont Royal se révèle également dans des centaines de bâtiments répertoriés et identifiés.

Légende : Le cimetière Mont-Royal fait partie des sept lieux historiques nationaux situés sur la montagne.
Credit : © Jean Landry

Les propriétés institutionnelles

Les propriétés des institutions partagent des traits particuliers d’inscription dans le paysage. Les immeubles institutionnels du Site patrimonial déclaré du Mont-Royal comprennent des édifices scolaires (Université McGill, Université de Montréal, collèges Notre-Dame et Jean-de-Brébeuf), hospitaliers (Hôtel-Dieu, Royal Victoria, Général, Shriners) et à caractère religieux (cimetières, Oratoire Saint-Joseph) dont l’architecture est empreinte de force et de style grâce aux courants d’architecture classique ou Beaux-Arts.

Orientées et conçues pour être à la fois bien visibles et pour tirer profit des vues offertes et d’un bon ensoleillement, ces institutions présentent un caractère monumental marquant dans le paysage. Les bâtiments implantés en isolé s’agrandissent par ajout ou par des constructions successives pour former de vastes campus aux entrées et au réseau viaire privés. L’organisation des terrains crée un écrin de verdure où s’agencent des bois, des surfaces gazonnées, des pelouses plantées d’arbres, des alignements d’arbres et de sobres aménagements paysagers. La topographie naturelle et aménagée y forme une succession de terrasses et de talus comportant parfois des murs, des murets de pierre et des escaliers.

Ces institutions ont créé des ensembles hautement significatifs et elles constituent des entrées prestigieuses sur le pourtour de la montagne, avec des concentrations évidentes sur les flancs sud et nord. La densification des terrains, notamment ceux de l’Hôpital Royal Victoria, de l’Hôpital général de Montréal et de l’Université de Montréal, crée une frange bâtie compacte où beaucoup d’espaces libres sont occupés par des stationnements, établissant un fort contraste avec les flancs boisés de la montagne. Cette frange institutionnelle s’adoucit grâce à des insertions plus aérées comme l’Hôpital Shriners et l’Institut Allan Memorial.

Certaines institutions ont conservé un agencement d’espaces typiques et d’autres, des aménagements plus élaborés. Les jardins des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph, ceinturés d’un mur de pierre, comprennent un verger, un potager et des jardins de prière et de promenade qui témoignent d’un modèle urbain perpétué par les communautés religieuses fondatrices de Montréal.

L’entrée solennelle et le parterre de l’Université McGill, dans l’axe de la rue McGill College menant à l’ancienne résidence de James McGill, sont des témoins du sens d’approche monumentale des institutions sur la montagne et des longues allées propres aux anciennes villas. On note également l’axe sacré, l’esplanade, les talus monumentaux, le chemin de croix et la chapelle de l’Oratoire Saint-Joseph. Le pavillon Principal de l’Université de Montréal, avec sa cour d’honneur magistrale, est également digne de mention.

Les cimetières : un patrimoine paysager exceptionnel

Avec le parc du Mont-Royal, les cimetières forment un patrimoine paysager exceptionnel avec leurs grands espaces aménagés, leur ampleur et leur unicité. Les secteurs les plus anciens du cimetière Mont-Royal sont les meilleurs témoins de l’esthétique pittoresque du cimetière rural au Canada. Leurs éléments bâtis révèlent une grande richesse architecturale et artistique (portail monumental néo-gothique, bâtiments à l’entrée, charniers familiaux et monuments funéraires) et s’agencent dans une nature verdoyante dominée par des arbres remarquables. Des îlots de verdure irréguliers, adaptés à la topographie, s’inscrivent entre des chemins au parcours sinueux.

Le cimetière Notre-Dame-des-Neiges est un exemple remarquable d’une esthétique formelle dans une ambiance de grand parc. Nombre de ses composantes bâties contribuent à son intérêt : l’entrée principale avec sa clôture et son portail monumental, la chapelle, l’ancien charnier, le bâtiment administratif, les charniers familiaux et les nombreux monuments funéraires sculptés. L’entrée principale bordant une plaine libre de tout monument, les îlots bien définis par des alignements d’arbres et des allées disposées selon une trame orthogonale, les chemins de plus en plus sinueux avec la topographie et l’importance des symboles religieux y représentent des héritages distinctifs.

Légende : La façade du Collège Notre-Dame sur le chemin Queen-Mary.
Credit : © Alain Laforest, 2011

Les espaces verts aménagés

Le parc du Mont-Royal concrétise la vision qu’en avait Frederick Law Olmsted : un lieu thérapeutique accessible à tous, situé au cœur de la métropole, destiné à toucher l’âme des gens. C’est aussi une œuvre d’art offrant une variété d’expériences paysagères le long du chemin Olmsted et mettant en valeur le caractère « montagne » du mont Royal.

Même si son plan n’a pas été complètement réalisé, Olmsted laisse un important message aux générations futures quant à la manière de prendre soin de la montagne à travers une vision inspirante ancrée dans des principes toujours pertinents, à savoir : planifier à long terme, subordonner toute intervention à une idée directrice forte, aménager et entretenir le parc comme une œuvre d’art, respecter l’esprit du lieu, desservir l’ensemble de la communauté et valoriser le charme des paysages naturels.
Plusieurs des composantes bâties ou aménagées du parc contribuent à sa richesse : ses sentiers, escaliers, murs et murets, ses belvédères, le lac aux Castors et son pavillon, le chalet du Mont-Royal avec sa place et son belvédère, le chemin Remembrance et la voie Camillien-Houde, les œuvres d’art contemporaines et les monuments.

L’aménagement du parc Summit, dans Westmount, reflète l’intention de conserver cette forêt urbaine et ce sanctuaire d’oiseau dans son état le plus naturel possible, tout en permettant l’accès au public. Le belvédère adjacent offre de belles vues.
Le récent parc du Troisième sommet, un parc panoramique issu d’une entente innovatrice entre la Ville de Montréal, l’arrondissement d’Outremont et des partenaires institutionnels, concrétise la protection de patrimoines naturels et paysagers sur le sommet de la colline d’Outremont.

Légende : À la croisée du chemin de ceinture et du chemin menant au chalet du Mont-Royal, une plaque commémorative honore la mémoire de Frederick Law Olmsted.
Source : Plaque: Collection Ville de Montréal
Credit : © David Giral, 2010 (photographie)

Les propriétés résidentielles

Les bâtiments résidentiels sont de typologies diverses. Cette catégorie englobe de grandes villas, des maisons et des tours d’habitation qui témoignent ou s’inspirent de divers styles architecturaux.

Les bâtiments suivants en sont quelques exemples. La maison Simon-Lacombe, construite en 1713, puis déménagée dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, est d’architecture rurale, alors que la villégiature bourgeoise caractérise la maison Smith, intégrée au parc du Mont-Royal, et la villa Terra Nova, qui conserve encore son retrait du chemin Queen-Mary et un vaste terrain planté de grands arbres.
Le Mille carré doré comprend des résidences qui, avec leurs jardins et leurs arbres matures, témoignent du modèle de résidences individuelles et du mode de vie propres à une élite montréalaise : Duggan (ou Braehead), de style gothique, Ravenscrag (ou sir Hugh Allan), de style Renaissance italienne, le site de la Maison-John-Wilson-McConnell, un grand domaine comprenant une villa italienne, et la maison Ernest-Cormier, de style art déco.

Des îlots et villas de marque

On retrouve également des îlots marquants dans le paysage, comme l’Îlot Trafalgar-Gleneagles qui comprend deux résidences bourgeoises, la maison Thompson, qui combine des influences Queen Anne et Arts and Crafts, et la maison néoclassique Sparrow, de même que les conciergeries Gleneagles, de style Scottish Baronial, et Trafalgar, de style château, et divers éléments paysagers d’intérêt.  

L’Îlot Trafalgar-Gleneagles témoigne de l’évolution dans la manière bourgeoise d’habiter sur la montagne dans le premier tiers du 20e siècle. On passe du mode individuel à la conciergerie de luxe dans l’esprit des grands hôtels. Les appartements Marlborough, qui bordent la rue Milton, reflètent également la densification urbaine au tournant du 20e siècle. Ces appartements forment un ensemble unique qui se présente comme un des rares immeubles à appartements de style néo-Queen encore existants au Canada.

La majorité des villas érigées sur le mont Royal reprennent les caractéristiques des premières villas de la seconde moitié du 19e siècle. Aérées et spacieuses, ces habitations cossues sont souvent l’œuvre d’architectes reconnus qui s’inspirent de différents styles et courants artistiques. Elles affirment leur individualité en réinterprétant l’art des siècles passés. Pour bien afficher la réussite des occupants, un soin particulier est accordé à la décoration de la façade visible de la rue. Aux villas s’ajoutent souvent des dépendances construites dans le même style (maison du gardien, remise ou coach house), des serres et des jardins soignés comprenant des bois, de grands arbres et des aires ludiques. Ces demeures luxueuses sont implantées sur de vastes terrains aménagés pour rappeler la quiétude de la campagne. Elles sont ceinturées d’une grille aux entrées marquées de murets de pierre ou de pilastres. Leurs jardins incluent de riches pavages et du mobilier, le tout formant des ensembles au goût recherché et éclectique.

 

Légende : La maison Simon-Lacombe, sur la rue Decelles.
Credit : © Alain Laforest, 2012

Les ouvrages de génie

Des ouvrages de génie témoignent également du rôle de la montagne dans le développement urbain à travers des équipements comme la croix du Mont-Royal, les réservoirs d’eau potable et les infrastructures de transport, dont la voie Camillien-Houde. Ces ouvrages de grande envergure ont généré d’importantes modifications à la topographie et ont créé de nouveaux paysages. Plusieurs ouvrages de génie réalisés sur des propriétés institutionnelles ont aussi façonné le paysage avec la création de murs, terrasses et talus, comme à l’endroit du pavillon Roger-Gaudry de l’Université de Montréal et de l’Oratoire Saint-Joseph.

Légende : La croix du Mont-Royal.
Credit : Ville de Montréal, Direction des grands parcs et du verdissement, Sylvain Legault

Traits dominants

  • Une richesse et une diversité de lieux construits et aménagés, révélateurs d’usages, d’époques et de styles.
  • Une couronne institutionnelle, reflet d’une architecture et d’une mise en scène paysagère monumentales.
  • L’implantation des institutions et des villas selon l’intention : voir le paysage et être vu.
  • Les hôpitaux formant des ensembles denses et compacts en contraste avec la montagne.
  • La présence du couvent d’une communauté religieuse fondatrice de Montréal, ceinturé d’un mur, avec verger et jardins.
  • Les cimetières formant un ensemble unique aux patrimoines exceptionnels.
  • Les cimetières et le parc du Mont-Royal mettant en valeur des aménagements, des monuments commémoratifs, des œuvres d’art funéraire et d’art public de valeur historique, symbolique et esthétique.
  • Le parc du Mont-Royal, un lieu de ressourcement accessible à tous, mettant en valeur le caractère « montagne », le génie du lieu, ainsi qu’une succession de paysages et de vues qui se révèlent le long des sentiers, du bas jusqu’en haut de la montagne.
  • La présence de plusieurs lieux représentatifs d’une idée directrice et d’une intention d’aménagement fortes :
    • l’esplanade de l’Université McGill avec son axe central, son parterre et l’ancienne résidence de James McGill;
    • l’Université de Montréal avec sa tour iconique et sa cour d’honneur;
    • le cimetière Mont-Royal comme témoin d’un cimetière rural à l’esthétique pittoresque;
    • le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, combinant un esprit classique et une ambiance pittoresque influencée par les cimetières ruraux;
    • le parc du Mont-Royal, une œuvre d’art selon la vision de Frederick Law Olmsted, qui intègre des composantes bâties de qualité issues des époques successives;
    • le parc Summit, une réserve naturelle en milieu urbain;
    • l’Oratoire Saint-Joseph, par son œuvre architecturale, son axe sacré, son chemin de croix, sa chapelle, son esplanade et ses talus;
    • des exemples d’anciennes villas, comme la maison Hugh-Allan, entourées de dépendances et de parterres;
    • le parc sur le sommet d’Outremont, un parc panoramique résultant d’une entente innovatrice entre la Ville de Montréal, l’arrondissement d’Outremont et des partenaires institutionnels, qui protège des patrimoines naturels et paysagers.
  • L’héritage laissé par Olmsted, dont se sont inspirées des générations de concepteurs et de gestionnaires pour la réalisation d’interventions sur le mont Royal.
  • Une diversité de typologies résidentielles, des villas aux conciergeries, créant des ensembles uniques comme le Mille carré doré et exprimant l’évolution du rapport avec la nature en ville dans une architecture et des jardins variés.
  • Une diversité d’aménagements et d’ouvrages de génie liés à la topographie (terrasses, talus, escaliers, murs et murets de pierre, réservoirs).

Consultez la version intégrale de la section Lieux construits et aménagés de l’Atlas du paysage du mont Royal

Légende : "Village iroquoien". La maison longue est l'habitation typique des Iroquoiens.
Credit : © Francis Back, 1995
Détail d’une carte postale montrant l’Îlot Trafalgar-Gleneagles. Vue aérienne.