Jardins communautaires
La
Ville a entrepris, en 2006, une campagne de caractérisation de tous les jardins
communautaires qu’elle gère afin d’y évaluer la qualité des sols. Un comité had
hoc formé par des intervenants de la section des sols et des arrondissements a
élaboré un programme de caractérisation adapté aux différents jardins ainsi
qu’un plan d’action pour faire face à la problématique des sols contaminés.
À ce jour, 95 des 98 jardins montréalais ont été caractérisés. Les rapports
d’études qui signalaient la présence de sols contaminés ont été transmis à la
Direction de santé publique (DSP). Celle-ci a évalué s’il était encore approprié
d’y cultiver des légumes. En tout, la DSP a formulé 80 avis.
Résultat : 61 des 95 jardins étudiés ne nécessitaient aucune intervention, 12
ont dû être décontaminés et 1 a été fermé. Enfin, 19 jardins devront être
décontaminés, soit parce qu’il n’est plus recommandé d’y cultiver des plantes
comestibles, soit pour améliorer la qualité environnementale des sols à long
terme.
Plan d’intervention
Afin de maintenir l’accessibilité des jardins communautaires affectés par la
contamination, le comité ad hoc a mis au point une stratégie d’intervention et
des solutions pour décontaminer les terrains. Le comité a choisi de prioriser
les jardins pour lesquels la Direction de santé publique a recommandé
d’interdire la culture de plantes potagères.
Il existe toute une gamme de solutions envisageables en fonction du degré de
contamination des sols, de la profondeur affectée ou du nombre de jardinets. Le
comité de la Ville a proposé diverses interventions, notamment l’enlèvement des
sols contaminés dans le secteur touché et leur remplacement par des sols
propres, la construction de bacs de culture hors-sol et la relocalisation du
jardin.
Dans l’attente d’une intervention, certains jardins restent ouverts à la
culture de fleurs ou de plantes ornementales afin que les citoyens puissent
continuer à profiter des bienfaits du jardinage.