Réduction à la source
Nos efforts collectifs de réduction à la source des polluants atmosphériques ont porté fruit. Les autorités gouvernementales ont noté une forte diminution de plusieurs polluants depuis les années 1970, époque où l’on a commencé à mesurer leur présence dans l’air ambiant et à tracer des courbes de tendances. L’envers de la médaille, c’est que les concentrations de certains autres polluants se sont accrues.
Un air plus pur
On a ainsi observé des améliorations sensibles dans le cas des polluants dits « conventionnels » : dioxyde de soufre (SO2), oxydes d’azote (NOX), particules en suspension totales (PST), monoxyde de carbone (CO) et plomb (Pb).
La réduction à la source du plomb s’est avérée particulièrement efficace. Sa disparition de notre air ambiant s’explique par l’entrée en vigueur d’un règlement fédéral, en 1976, qui a éliminé progressivement son utilisation dans les carburants automobiles.
Un autre bel exemple : les émissions de particules en suspension totales. À Montréal, on doit leur réduction à l’installation d’équipements d’épuration (laveurs, cyclones, sacs filtrants) dans plusieurs établissements industriels ainsi qu’au contrôle par les inspecteurs du Service de l’environnement.
Encore du chemin à faire
La situation est plus préoccupante, toutefois, pour d’autres polluants. C’est le cas de l’ozone (O3), dont les concentrations à la hausse excèdent la norme. C’est aussi le cas des particules de diamètre inférieur à 2,5 microns (PM2,5), dont on connait de plus en plus l’effet néfaste sur la santé.
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