Des retombées concrètes
Les centres de traitement des matières organiques (CTMO) de l’agglomération de Montréal produiront une quantité substantielle de compost et de biométhane, tout en permettant de réduire les coûts d’élimination des déchets.
Il s’agit d’un réel projet de société qui repose sur la participation des citoyens et dont bénéficiera toute la population. Il se traduira par des retombées concrètes, dont :
- La réduction des gaz à effet de serre (GES);
- La diminution du transport et de ses nuisances;
- La production de compost, un puissant allié écologique;
- La production de biométhane, une énergie renouvelable;
- La revitalisation de secteurs industriels;
- Une contribution à l’économie montréalaise.
Des chiffres qui parlent
Retombées1 | Équivalent |
Recyclage de 219 000 tonnes d’ordures ménagères |
36 % de l’enfouissement actuel |
Réduction de 30 000 tonnes de CO2 (GES) |
Émissions de 6 000 autos parcourant 20 000 kilomètres par an |
Réduction de 684 500 km en transport |
Près de 18 fois le tour de la Terre |
Production de 8 millions de mètres cubes de biométhane |
Alimentation de 4 000 autos parcourant 20 000 kilomètres par an |
Production de 65 800 tonnes de compost |
La totalité des besoins horticoles de l’agglomération et une partie de ceux des secteurs résidentiels, commerciaux et institutionnels |
1. Données basées sur l’exploitation des infrastructures à plein régime, sur une période d’un an. |
Redonner le compost aux citoyens

Que fera-t-on de tout le compost produit par les futures installations? La priorité est de redonner le plus possible aux citoyens le fruit de leur contribution environnementale. On compte notamment :
- Augmenter le nombre de sites de distribution gratuite de compost;
- Intégrer un maximum de compost dans l’aménagement des espaces verts dont les citoyens profitent (parcs locaux, grands parcs, projets de verdissement, jardins communautaires, etc.).
Par ailleurs, des efforts importants sont déployés pour développer de nouvelles voies d’utilisation du compost municipal dans les secteurs commercial et institutionnel.
Contribuer à l’économie verte
Outre ses gains environnementaux indéniables, le projet offre plusieurs avenues de développement intéressantes, notamment :
- Utiliser le compost pour réhabiliter des sites industriels contaminés;
- Remplacer par du biométhane une partie du gaz naturel d’origine fossile utilisé par la Ville;
- Établir des partenariats afin de maximiser les innovations liées au projet et de faire éclore une filière économique verte. Sur ce plan, l’est de l’île — avec trois installations fonctionnant en synergie — offre un bon potentiel.
Un investissement de plus de 237 M$
La construction des infrastructures constitue un investissement majeur qui contribuera à revitaliser les secteurs qui les accueilleront :
- Les coûts d’implantation sont évalués à plus de 237 M$, financés pour une somme de 130 M$ par les gouvernements provincial et fédéral;
- À cela s’ajoutent les coûts liés à l’exploitation des installations, évalués à 227 M$ sur 20 ans, et les coûts des collectes;
- Le projet créera environ 40 nouveaux emplois directs.