Le maire de la Ville de Montréal et le protecteur des personnes en situation d'itinérance dévoilent les forces vives qui composeront le Comité du maire sur l'itinérance
7 décembre 2016
Montréal, le 7 décembre 2016 - Le maire de Montréal, M. Denis Coderre, la responsable du développement social et communautaire ainsi que de l'itinérance au comité exécutif de la Ville de Montréal, Mme Monique Vallée, et le protecteur des personnes en situation d'itinérance, M. Serge Lareault, ont présenté aujourd'hui les membres du Comité du maire sur l'itinérance qui soutiendront la Ville de Montréal dans l'élaboration des orientations de son prochain Plan d'action montréalais en itinérance. La présentation du comité a eu lieu juste avant la 1re rencontre du comité.
« Le comité du maire sur l'itinérance réunit les forces vives du milieu qui ont pour mandat de soutenir le plus efficacement possible les plus vulnérables de notre ville. Et pour y parvenir, tous les membres se doivent de partager une vision municipale globale de la situation et, pour cela, d'analyser l'évolution des enjeux du phénomène de l'itinérance », a déclaré le maire de Montréal, également président du Comité du maire sur l'itinérance.
Le Comité du maire sur l'itinérance
L'un des premiers mandats confiés par le maire Coderre au protecteur des personnes en situation d'itinérance fut de mettre sur pied le Comité du maire sur l'itinérance. « J'ai réuni huit hommes et huit femmes qui ont une connaissance et une expertise solides du milieu de l'itinérance. Ces membres évoluent dans les réseaux municipal, communautaire, de la santé et des services sociaux ainsi que de la pratique et de la recherche. Tous ont un mandat d'un an au cours duquel ils se rencontreront cinq fois pour réfléchir avec moi et monsieur le maire à des solutions durables pour contrer le phénomène de l'itinérance », d'expliquer M. Serge Lareault.
En plus des représentants du réseau municipal, le comité du maire sur l'itinérance est composé des partenaires suivants :
Réseau communautaire
Mme Cécile Arbaud, Dans la rue
Mme Adrienne Campbell, Projets autochtones du Québec
Mme Léonie Couture, La Rue des femmes
M. Pierre Gaudreau, Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM)
M. James McGregor, Mouvement pour mettre fin à l'itinérance à Montréal
M. Matthew Pearce, Mission Old Brewery
Mme Sandhia Vadlamudy, CACTUS Montréal
Réseau de la santé et des services sociaux
M. Jonathan Brière, Centre hospitalier de l'Université de Montréal
M. Jason Champagne, Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal
Mme Julie Grenier, Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal
Réseau de la pratique et de la recherche
Mme Marie-France Raynault, Centre hospitalier de l'Université de Montréal et Centre de recherche sur les inégalités sociales de santé de Montréal Léa-Roback
M. Michel Simard, consultant
Plan d'action 2014-2017 : en bonne voie de réalisation
Le maire de Montréal a profité de l'occasion pour présenter un bilan préliminaire des principales actions du Plan d'action montréalais en itinérance 2014-2017. Voici les principaux faits saillants :
Le dénombrement du printemps 2015 et l'enquête complémentaire qui s'en est suivie a permis d'établir un portrait actuel de l'itinérance à Montréal et de mobiliser les citoyens autour de cette cause.
La création d'un poste de protecteur des personnes en situation d'itinérance, grâce auquel la Ville se dote des outils nécessaires pour veiller aux intérêts des citoyens en situation d'itinérance.
L'ajout de quelque 500 logements, chambres, studios répartis dans 23 projets d'habitation sociale à l'intention des sans-abri, pour un investissement municipal de 9 M$.
200 à 300 personnes ont entrepris annuellement une démarche de réinsertion qui a conduit à un allègement important de leur dette judiciaire grâce au Programme d'accompagnement justice pour les personnes itinérantes à la Cour municipale (PAJIC).
Le développement d'une dizaine de projets destinés aux autochtones en situation d'itinérance, dont la Maison des autochtones de Montréal, le Projet autochtone du Québec et le pôle d'intervention au square Cabot.
Un investissement de 1,5 M$ dans le soutien d'une quinzaine de centres de jour qui, grâce à leur offre de services, représentent une alternative à la rue.
Un investissement de 1,2 M$ dans une douzaine de projets de réinsertion sociale. Plus de 45 000 heures travaillées par des personnes en réinsertion socioprofessionnelle grâce à une entente de trois ans entre la Ville de Montréal et la Société de développement social.
Un investissement de 1,5 M$ dans le soutien d'une vingtaine d'organismes qui travaillent à rejoindre les personnes les plus vulnérables dans l'espace public et à favoriser une meilleure cohabitation sociale.
Un investissement de 2,5 M$ dans l'appui à une quinzaine de ressources communautaires offrant de l'hébergement d'urgence, permettant d'accueillir environ 650 personnes chaque nuit.
« Il est frappant de constater à quel point les travaux entourant ce plan ont progressés rapidement et ainsi permis d'offrir l'aide requise à plusieurs centaines de personnes. En même temps, nous ne pouvons ignorer les grands défis décelés sur le terrain et l'importance de poursuivre avec fougue le travail. Nous croyons fermement que, tous ensemble, nous pouvons réussir et faire en sorte que tous les Montréalais aient la chance de s'en sortir », a conclu Mme Monique Vallée.