Éradication du nerprun cathartique - Les actions réalisées dans les grands parcs portent fruit!
30 juillet 2011
Montréal, le 29 juillet 2011 - À quelques jours de la fin du Projet de restauration et de valorisation de la biodiversité en milieu urbain, la Ville de Montréal et la Fondation Hydro-Québec pour l'environnement, se disent très satisfaits des résultats obtenus dans le cadre de cette troisième édition. Le travail d'une trentaine de jeunes dans l'écoterritoire des sommets et flancs du mont Royal, le parc-nature de l'Île-de-la-Visitation et celui du Bois-de-Liesse, a permis d'éradiquer un nombre considérable de plants de nerprun cathartique, une espèce exotique très envahissante présente sur l'île de Montréal.
Au cours de l'été, quelque 3 000 végétaux indigènes auront été plantés et l'on estime qu'environ 535 000 nouvelles tiges et rejets de nerprun auront été coupés. Au total, depuis le projet-pilote de 2008, plus de 1,7 millions de tiges de nerprun auront été retirées, ce qui représente une biomasse d'environ 402 m3, et quelque 8 400 végétaux. Ainsi, 25 espèces d'arbres et arbustes indigènes, auront été plantées, permettant ainsi de rehausser la biodiversité et mettre en valeur les écosystèmes. Une superficie approximative de 22 ha aura donc été traitée à l'intérieur des trois sites d'interventions pour contrer le problème d'envahissement des zones boisées par le nerprun.
« Les résultats du projet démontrent avec éloquence ses effets bénéfiques sur notre écosystème. En cette Année internationale des forêts, il importe de protéger nos arbres, de régénérer nos forêts, car elles contribuent à nous oxygéner et à vivre en santé. Si nos arbres nous procurent une meilleure qualité de vie, c'est aussi grâce aux interventions des jeunes dans le cadre de ce projet, qui permettront d'augmenter notre canopée et de préserver la biodiversité que recèlent nos milieux naturels » a déclaré M. Alan DeSousa, vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, responsable du développement durable, de l'environnement et des parcs.
« La Fondation Hydro-Québec pour l'environnement tenait à appuyer ce projet parce qu'en plus de générer un gain environnemental en favorisant une plus grande biodiversité, il ciblait des finissants du secondaire, un public susceptible de jouer un rôle majeur et à long terme dans la protection des milieux naturels », a souligné Marie-Anne Sauvé, directrice générale de la Fondation Hydro-Québec pour l'environnement.
« Place à la relève, c'est bien plus qu'un simple emploi d'été. Pour les jeunes qui y participent, c'est une chance de prendre leur place au sein de la société et de mettre à profit leurs talents. Cette expérience qui arrive à un moment important de leur vie les aidera à développer leur confiance dans un milieu de travail professionnel. En leur accordant cette première chance, les employeurs épaulent cette relève pleine d'avenir et découvrent le potentiel de notre jeunesse diversifiée et ambitieuse », a souligné la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Mme Kathleen Weil.
La participation des partenaires financiers suivants est essentielle à la réalisation du projet : la Fondation Hydro-Québec pour l'environnement, le Programme Valorisation Jeunesse – Place à la relève, administré par le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles, la Ville de Montréal et le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, pour l'écoterritoire des sommets et flancs du mont Royal, dans le cadre de l'Entente sur le développement culturel de Montréal, et la Fondation de la famille Claudine et Stephen Bronfman/Programme C-Vert. L'enveloppe globale sera partagée entre la SOVERDI, GUEPE et les Amis de la montagne pour la réalisation des activités, l'encadrement des jeunes et la gestion administrative.