Dépôt des rôles d'évaluation foncière 2011-2012-2013 : Des rôles qui témoignent de la vitalité économique pour la métropole
15 septembre 2010
Montréal, le 15 septembre 2010 - L'accroissement de la richesse foncière de l'île de Montréal, tel que constaté dans les rôles d'évaluation foncière 2011-2012-2013 de l'agglomération de Montréal qui ont été déposés ce matin, est un indicateur positif de la vitalité économique de Montréal. « La bonne santé du marché immobilier de la région montréalaise démontre que la métropole a su résister mieux qu'ailleurs à la récente crise économique en raison, notamment, des nombreux projets qu'elle a mis de l'avant. Ce sont là d'excellentes nouvelles » a souligné M. Alan DeSousa, vice-président du comité exécutif et responsable des finances de la Ville de Montréal. Les rôles d'évaluation foncière de l'agglomération de Montréal sont déposés tous les trois ans et sont valables pour toute la durée du rôle triennal. Rappelons que les valeurs servent de base pour le calcul des taxes municipales et scolaires. Toutefois, il importe de noter que ce sont les orientations du budget municipal et les écarts en lien avec l'augmentation moyenne des valeurs qui déterminent les niveaux de taxation. « L'augmentation de la valeur d'une propriété signifie que l'actif du contribuable prospère. Toutefois, il ne faut pas confondre augmentation de la valeur foncière avec charge fiscale. Pour connaître les charges fiscales de 2011, il faut attendre le dépôt et l'adoption du prochain budget » a précisé M. DeSousa. Ce dernier a ajouté que l'Administration reçoit aujourd'hui les nouveaux rôles d'évaluation foncière et mandatera le Service des finances pour analyser leurs impacts dans la confection du prochain budget. « Nous l'avons répété, la prudence est de mise, c'est pourquoi nous avons entamé un plan d'amélioration des finances visant à réduire les dépenses de la Ville dès 2010, et ce, avant même d'étudier la question des revenus pour le prochain budget. Nous entendons maintenir le cap sur nos priorités visant à améliorer la qualité de vie des familles montréalaises, tout en assurant une gestion avisée et serrée des finances publiques », a conclu M. DeSousa.