Réduction de la limite de vitesse à 40 km/h : dans le Sud-Ouest, on met la pédale douce !
4 juin 2010
Montréal, le 4 juin 2010 - La nouvelle réglementation limitant la vitesse à 40 km/h dans les rues locales a été adoptée à l'unanimité par le conseil d'arrondissement le 6 avril dernier. Elle entrera en vigueur dès le 5 juillet prochain. À compter du 4 juin, les citoyens verront progressivement de nouveaux panneaux identifiés MAXIMUM 40 SECTEUR dans le paysage urbain.
« Nous attendions cette nouvelle réglementation avec impatience. La sécurité des déplacements est une priorité pour notre administration. La limitation de vitesse à 40 km/h s'ajoute à d'autres mesures mises de l'avant dans le but d'apaiser la circulation dans nos quartiers et les rendre beaucoup plus sécuritaires. Pensons entre autres, à la mise en œuvre du Plan d'action pour l'amélioration de la sécurité aux abords des écoles primaires élaboré par l'arrondissement qui est pratiquement complété », a déclaré Huguette Roy, conseillère de Saint-Paul—Émard et présidente de la Table de sécurité urbaine du Sud-Ouest.
Le territoire visé Dès le 5 juillet prochain, la nouvelle règlementation limitant la vitesse à 40 km/h dans les rues résidentielles du Sud-Ouest ainsi que sur le boulevard Monk, entre les rues Saint-Patrick et La Vérendrye, et sur la rue Notre-Dame Ouest, de Monk à l'autoroute Bonaventure, sera en application. Par ailleurs, la limite de vitesse de 30 km/h continuera de s'appliquer dans les zones scolaires et près des parcs. Notons qu'en règle générale, la limite de vitesse à 50 km/h continuera de s'appliquer sur les artères, dans les secteurs industriels ainsi que sur les rues où circule du transport collectif.
Des statistiques qui parlent La réduction de la vitesse à 40 km/h permettra de réduire les risques de collisions et la gravité des blessures. La probabilité de décès d'un piéton heurté par un véhicule est de 70 % à 50 km/h, alors qu'elle diminue à 25 % à 40 km/h. Selon la Société de l'assurance automobile du Québec, 50 % des accidents légers, 37 % des accidents graves et 20 % des accidents mortels se produisent en milieu urbain, dans les zones où la limite de vitesse est fixée à 50 km/h. L'implantation du 40 km/h réduira de beaucoup le potentiel d'accidents parfois graves qui se produisent près des résidences des citoyens.
Des effets combinés Afin d'être efficace, la réduction de vitesse doit être accompagnée de plusieurs autres mesures. On doit nécessairement repenser le réaménagement des rues. Le service des Travaux publics a déjà amorcé en cours d'année des mesures d'apaisement telles que les saillies de trottoirs ainsi que le traçage au sol d'un terre-plein virtuel sur Saint-Patrick, créant un effet visuel de rétrécissement de l'espace disponible pour les voitures. Graduellement, on installera des afficheurs de vitesse qui permettent aux automobilistes de prendre conscience de la vitesse à laquelle ils roulent. Des nouveautés feront bientôt leur apparition dans nos rues : des balises à mi-traverse ainsi que des balises à chevrons. L'entonnoir créé par ces balises oblige le conducteur à changer son comportement. « Toutes ces mesures n'ont qu'un but : celui de protéger la vie des piétons en conscientisant les automobilistes à l'importance de ralentir. Le non respect de la signalisation et des limites de vitesse entrainera inévitablement des contraventions », a expliqué la conseillère Roy.
«Nous nous devons d'adopter des comportements sécuritaires et respectueux les uns des autres pour en arriver à un meilleur partage des voies entre les différents modes de déplacement et améliorer la mobilité pour tous », a-t-elle conclu.