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Un geste concret pour le présent et l'avenir - Produire de l'énergie verte à partir de nos sacs à ordures

1er février 2010

Montréal, le 1er février 2010 - Le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay, et le vice-président du comité exécutif et responsable du développement durable et de l'environnement, M. Alan DeSousa, ont annoncé en présence de la ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Mme Line Beauchamp, et du député fédéral de Lévis-Bellechasse et président du caucus des députés du Québec, M. Steven Blaney, des investissements totalisant 215,5 M $ pour la construction de 5 usines vertes essentielles au traitement des déchets de table et de jardin, ainsi que pour l'acquisition d'équipements de collecte sur le territoire de l'agglomération montréalaise.

« Le grand enjeu pour les années à venir est sans contredit de faire de Montréal une ville verte, d'où notre parti pris pour le transport collectif et l'environnement. Lors de la dernière campagne électorale, j'ai clairement exprimé l'importance d'agir dans ce domaine. L'implantation de telles infrastructures est essentielle à l'atteinte de nos objectifs, tout en optimisant notre performance en matière de réduction des gaz à effet de serre », a déclaré le maire Tremblay.

Actuellement, à la grandeur de l'île, ce sont plus de 750 000 tonnes de déchets qui suivent le chemin des dépotoirs pour y être éliminés. Avec la venue d'une nouvelle filière technologique, il est maintenant possible de donner une deuxième vie à certains éléments de nos sacs à ordures, tels les déchets de table et les résidus verts pour en faire, entre autres, de l'énergie propre. Ainsi, avec la construction de ces usines vertes, plus de 230 000 tonnes de ce type de déchets seront détournées de l'enfouissement. Au cours des 5 prochaines années,         585 000 unités de logements et de places d'affaires seront visées.

Deux usines de biométhanisation créeront de l'énergie pour alimenter en chauffage ou en éclairage les bâtiments et les industries, pour servir de carburant vert pour les véhicules et autobus ou encore pour être injectée dans le réseau gazier (Gaz Métro). Deux centres de compostage seront également construits. Le compost généré pourra servir d'engrais pour des lieux publics municipaux, pour la fertilisation des terres agricoles et pour distribution gratuite aux citoyens. Notons enfin qu'un centre pilote de prétraitement sera bâti pour valoriser les déchets.

Ces investissements majeurs viennent confirmer le partenariat entre les gouvernements du Québec et du Canada et la Ville de Montréal, dans le but de réduire au maximum les matières acheminées vers l'enfouissement. Ainsi, le gouvernement du Québec entend investir une somme de 68,5 M $ alors que le gouvernement du Canada contribuera à hauteur de 67,1 M $. Quant à la Ville, son apport se chiffre à 79,9 M$.

Forte du large consensus établi et de l'adhésion généralisée aux objectifs de son Plan directeur de gestion des matières résiduelles de l'agglomération de Montréal (PDGMR), adopté l'an dernier, la Ville compte accélérer la réalisation de ces usines vertes. Les élus des arrondissements et des villes liées concernés par les zones identifiées dans le PDGMR joueront un rôle central dans la détermination des lieux d'implantation des usines. Ainsi, ils auront la responsabilité de choisir les futurs emplacements et de faire une recommandation à la Ville d'ici la fin du mois de juin 2010. En adoptant cette vision très locale, les élus seront en mesure de mieux cibler les sites d'implantation en tenant compte des spécificités du milieu de vie.

« La réalisation du virage environnemental durable est directement liée à la collaboration de tous afin de faire de l'agglomération montréalaise une collectivité exemplaire en matière de développement durable », a ajouté M. DeSousa.

Dans une perspective régionale, l'agglomération mise sur la réduction à la source, le réemploi, le recyclage et la valorisation afin de rapetisser au maximum le sac vert. Des montants additionnels de 38,1 M $, dont plus de 7 M $ provenant du gouvernement fédéral, permettront la construction d'un centre de promotion des 3 RV (Réduction, Réemploi, Recyclage, Valorisation) ainsi que de 3 nouveaux écocentres, soit dans l'arrondissement de LaSalle en 2010, dans l'arrondissement de Saint-Laurent en 2011 et d'un neuvième dont le lieu reste à déterminer. Identifiées comme étant prioritaires dans le PDGMR pour les 5 prochaines années, ces actions reposent sur une vision intégrée du développement durable.

En matière de gestion des matières résiduelles, Montréal se distingue de par ses gestes déjà réalisés ou en cours de réalisation. « Notre Administration déploie des efforts considérables pour permettent aux Montréalais et aux générations futures d'évoluer dans un milieu de vie plus agréable, où le développement durable est partie prenante du quotidien », a conclu le maire Tremblay.

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