|
|
| Du boulevard Saint-Laurent à la rue Boyer
Le deuxième segment se forme de part et d’autre de la rue Saint-Denis après l’acquisition de deux terrains en 1897 et en 1901. À cette époque, la ville de Saint-Louis (1878-1909), plus au sud, est densément peuplée et des familles s’établissent graduellement plus au nord. Ainsi, plusieurs ouvriers qualifiés, majoritairement d’origine canadienne- française, s’installent dans des maisons le long de la rue Saint-Hubert, de l’avenue De Chateaubriand, et des rues De Saint-Vallier et Saint-Denis, de part et d’autre de la rue Beaubien. De ce fait, le diocèse de Montréal décide, en 1895, d’y fonder la paroisse Saint-Édouard. L’église, nommée en l’honneur de l’archevêque de Montréal Édouard-Charles Fabre, constitue le noyau du quartier Saint-Édouard. Il y a peu de bâtiments sur le segment en 1907, mais au moment de la Première Guerre mondiale, plus des trois quarts des lots sont construits et, en 1926, presque la totalité. Les
constructions de la rue Beaubien sont des maisons de brique, de deux et surtout
trois étages, dont le rez-de-chaussée est transformé en magasin. Ce segment de
la voie est marqué par la fonction commerciale, d’abord de proximité, puis
desservant un bassin de population plus vaste. Au croisement de la rue
Saint-Hubert, la voie s’articule à la zone commerciale de la Plaza Saint-Hubert
qui se structure à partir de la fin des années 1950 et qui stimule son
achalandage. La station de métro Beaubien, légèrement en retrait entre la rue De Saint-Vallier et l’avenue De Chateaubriand, assure la correspondance avec les lignes d’autobus qui desservent la voie vers l’ouest et vers l’est.
fr
| |
|
|
|
|