Coin des rues Saint-Denis et de Fleurimont (devenue boulevard Rosemont) - 2 novembre 1962
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Le boulevard Rosemont et ses intersections

Du viaduc Rosemont-Van Horne à la 1re Avenue

Ce segment, ouvert en 1900, se nomme rue De Fleurimont et traverse les anciens quartiers Saint-Édouard, Montcalm et Rosemont, créés lors du morcellement du quartier Saint-Denis en 1921. Entre les rues Saint-Denis et Garnier, il suit un axe plus au sud et est interrompu par la carrière Martineau. La voie reprend à partir de la rue Papineau et dès 1911, elle est appelée boulevard Rosemont dans ce secteur. L’abandon de la carrière Martineau permet dans les années 1930 de raccorder les deux parties du boulevard, mais la section ouest garde le nom de rue De Fleurimont jusqu’en 1961. La construction de bâtiments débute dans les années 1900, mais leur nombre ne devient significatif qu’à la fin des années 1920.

Au début du XXe siècle, la proximité de la voie ferrée du Canadien Pacifique et des usines qui la bordent contribue à attirer une population ouvrière, qui s’installe le long du boulevard et des rues transversales. D’ailleurs, la section à l’ouest de la carrière Martineau a une fonction industrielle et commerciale dominante, malgré la présence de quelques demeures. À l’ouest de la rue Saint-Denis, les installations de la compagnie Montreal Street Railway (ancêtre de la Société de Transport de Montréal), établies dès le début du XXe siècle, servent à entretenir et à garer les tramways, puis les autobus. Une partie de ses installations est expropriée en 1969 lors de la construction du viaduc Rosemont-Van Horne, ouvert en 1972. Au début du XXe siècle, la patinoire couverte Le Rodéon, située entre la rue De Saint-Vallier et l’avenue Châteaubriand, attire une large clientèle. Cet espace est ensuite occupé par les ateliers municipaux, fermés à l’été 2005, et dont une partie du terrain est utilisée pour la construction du métro Rosemont en 1969. Plusieurs magasins et commerces de quartier bordent aussi cette section.

À l’est de la carrière Martineau, devenue le parc du Père-Marquette en 1953, le secteur est principalement résidentiel et institutionnel. En plus des nombreuses demeures, plusieurs églises sont établies sur cette portion du boulevard. Au coin de la rue Cartier, il y a l’église catholique Saint-Jean-Berchmans, construite en 1918 et rebâtie en 1939. Une chapelle adjacente est inaugurée en 1985. L’église orthodoxe ukrainienne de Sainte-Marie-la-Protectrice, entre l’avenue des Érables et la rue Louis-Hémon, est ouverte en 1961 et ses coupoles orientales donnent un aspect particulier au paysage. Finalement, de biais avec l’église ukrainienne, l’église Pentecostal Bethel (devenue l’église Pentecôte Maranatha) est établie depuis les années 1960 et porte plusieurs noms au fil des ans.

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