Plantations d'arbres et lutte à l'agrile du frêne : Verdun dresse un bilan positif des actions réalisées en 2018
2 mai 2019
Montréal, le 2 mai 2019 - Malgré le défi que représente la lutte à l'agrile du frêne, Verdun poursuit inlassablement ses efforts visant à augmenter de 10 % le couvert arboricole sur son territoire d'ici 2020, conformément aux objectifs de son Plan de développement stratégique 2015-2025 et de son Plan arboricole. Ainsi, en 2018, près de 550 arbres publics ont été plantés par la Ville de Montréal et l'arrondissement dans des parcs, des espaces verts et dans l'emprise publique de plusieurs propriétés privées. À ce nombre, il faut ajouter la plantation de 550 arbres et arbustes, par Nature-Action Québec, pour restaurer la bande riveraine de la Pointe-Sud de L'Île-des-Sœurs et contrôler la propagation d'espèces végétales exotiques envahissantes.
Les plantations effectuées l'an dernier par l'arrondissement et la Ville de Montréal se répartissent comme suit :
Plan d'action canopée 2012-2021 (Montréal) : 369;
Travaux publics (arrondissement) : 158;
Travaux de réfection routière (Programme triennal d'immobilisations) : 23.
« Je suis fier des actions accomplies en 2018 pour accroître la canopée de l'arrondissement et limiter les impacts de l'agrile du frêne, a souligné le maire de l'arrondissement de Verdun et membre du comité exécutif de la Ville de Montréal, Jean-François Parenteau. Grâce à la contribution du Plan d'action canopée de la Ville, à l'expertise du Service des grands parcs, du mont Royal et des sports, au travail de nos équipes et au travail de notre partenaire Nature-Action Québec, nous pouvons mieux protéger et bonifier notre patrimoine arboricole afin d'offrir à nos citoyens des quartiers toujours plus verts », a poursuivi M. Parenteau.
Le Plan de lutte montréalais contre l'agrile du frêne
Les frênes publics La lutte contre l'agrile du frêne représente un défi pour toutes les villes nord-américaines. Comme il est actuellement impossible d'éradiquer cet insecte ravageur, la stratégie de la Ville consiste donc à ralentir la propagation de l'agrile en traitant avec un pesticide à faible impact environnemental, les frênes qui ont moins de 30 % de branches mortes et à abattre ceux dont le dépérissement excède ce pourcentage. En 2018, à Verdun, 2772 frênes publics ont été traités contre l'agrile. À noter que ce traitement doit cependant être renouvelé tous les deux ans.
Par ailleurs, l'arrondissement a dû procéder à l'abattage de 171 frênes publics fortement infestés par l'agrile au cours de la dernière année. En 2019, 230 arbres morts ou dépérissants (principalement des frênes) ont aussi dû être abattus dans le boisé du Domaine Saint-Paul à L'Île-des-Sœurs parce qu'ils représentaient un risque évident pour les usagers du boisé et les résidences riveraines. L'arrondissement s'engage à remplacer tous les frênes coupés par la plantation d'autres essences d'arbres. Pour favoriser la biodiversité et limiter les impacts d'une autre infestation qui pourrait s'attaquer à une essence d'arbre en particulier, une grande variété d'espèces seront plantées.
Les frênes privés Depuis quelques années, la Ville demande également aux propriétaires de frênes privés de les traiter, s'ils sont encore sains ou de les abattre, s'ils sont trop infestés par l'agrile du frêne. Pour défrayer une partie de coûts de traitement ou d'abattage/remplacement, des programmes d'aide financière ont été mis sur pied. Pour plus d'information à cet effet, les citoyens peuvent consulter le site Web ville.montreal.qc.ca/agrile, à la section Aide financière.
À Verdun, la société immobilière Structures métropolitaines à L'Île-des-Sœurs a dû procéder à l'abattage de 500 frênes et des plantations de remplacement ont été effectuées en 2018; d'autres sont prévues cette année. L'Institut universitaire en santé mentale Douglas possède également un grand nombre de frênes gravement atteints par l'agrile sur ses terrains. Compte tenu des coûts importants que représente l'abattage de ces frênes pour ces deux propriétaires majeurs, un plan de plantation remplacement a été convenu afin de répartir les travaux sur plusieurs années. De plus, le permis d'abattage qui leur a été octroyé est assorti d'une clause les obligeant à remplacer tous les arbres abattus.