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Camions lourds dans le sud de Pointe-Saint-Charles : Le maire du Sud-Ouest hausse le ton et serre la vis

30 mars 2017

Montréal, le 30 mars 2017 - Le maire du Sud-Ouest et président du conseil d'agglomération de Montréal, Monsieur Benoit Dorais, presse les dirigeants du Groupe Mach de respecter leurs obligations et d'insister auprès de leurs locataires pour qu'ils fassent de même. Des mesures coercitives sont aussi mises en place de concert avec le SPVM.

« Bruit, poussière, accroissement de la circulation, dangers pour piétons et cyclistes : la présence des véhicules lourds occasionne de nombreuses nuisances aux riverains. Sans oublier que certaines petites rues limitrophes ne sont pas faites pour accueillir des fardiers », a indiqué le maire Dorais. « Par exemple, en novembre 2016, un camion de livraison à destination d'une des entreprises opérant dans un bâtiment appartenant au Groupe Mach a arraché un arbre en reculant au coin des rues de la Congrégation et Le Ber. Cet exemple illustre bien que les poids lourds n'ont pas leur place dans ce secteur! », a déploré le maire.

 

Mesures coercitives mises en place
Le transit des camions en direction du chantier de l'Agence métropolitaine de transport (AMT) et des commerces locataires des immeubles du Groupe Mach va à l'encontre de l'Accord de développement signé en 2012 entre les Cours Pointe-Saint-Charles et la Ville de Montréal. Cet accord stipule que les camions lourds ont l'obligation d'accéder au site par la rue Marc-Cantin. « Nous avons exigé encore une fois la collaboration du Groupe Mach pour faire respecter cette entente et les avons avisés que des mesures coercitives sont mises en place dès maintenant », a précisé le maire. Des affiches indiquant les montants des amendes pour tout véhicule lourd circulant en infraction dans ce secteur résidentiel ont d'ores et déjà été installées et le Service de police de la Ville de Montréal nous a assuré de sa pleine collaboration pour appliquer le règlement. « Depuis que nous avons créé et géoréférencé une adresse sur la rue Marc-Cantin, il n'y a plus aucune raison valable de transiter par les rues locales pour accéder au site. », affirme le maire.

« Nous n'en sommes plus au premier avertissement. En décembre 2016, de guerre lasse, j'en étais venu à bloquer avec mon véhicule personnel l'entrée située à l'extrémité sud de la rue Sainte-Madeleine. J'ai par la suite fait installer des murets de béton afin de contrer une consigne des employés du Groupe Mach postés à la guérite de la rue Le Ber, qui forçait les camions œuvrant pour l'AMT à utiliser les rues Le Ber et Sainte-Madeleine pour, et je cite : « éviter de salir la cour ». L'entente signée stipule exactement le contraire! », a conclu le maire, rappelant que des mesures d'apaisement seront implantées généreusement cet été dans ce secteur du quartier.