Déclaration du maire à la suite du décès d'André Melançon
24 août 2016
Montréal, le 24 août 2016 -
Le maire de Montréal, M. Denis Coderre, a réagi ce matin à l'annonce du décès du cinéaste André Melançon : « M. Melançon a inspiré la vie culturelle du Québec comme peu ont su le faire. Acteur, scénariste et réalisateur d'envergure, il a offert à la société québécoise plusieurs œuvres marquantes. »
Psycho-éducateur de formation, André Melançon amorce sa carrière cinématographique au tournant des années 70. À titre de réalisateur, il a été un précurseur dans plusieurs domaines, notamment dans son exploration de la thématique de l'enfance, qui est au cœur de ses principaux succès : Comme les six doigts de la main (1978), La Guerre des tuques (1984), Bach et Bottine (1986). La popularité de La Guerre des tuques a d'ailleurs démontré le potentiel de l'industrie québécoise de produire des films à grands succès. Cette comédie sur les thèmes de l'amitié et de la rivalité aura marqué les générations.
M. Melançon a été au cœur d'importants succès au petit écran, notamment les séries Cher Olivier (1997) et Asbestos (2002). À titre d'acteur, il a joué dans de nombreux films, notamment sous la direction de M. Denys Arcand.
Il a aussi joué un rôle central dans l'apparition et la montée en puissance de l'improvisation au Québec. Il a remporté plusieurs Coupe Charade ainsi que plusieurs championnats de la Ligue nationale d'improvisation à titre d'entraineur.
« Je tiens à saluer la vie de cet homme plus grand que nature. Que de souvenirs il a laissés aux gens de toutes les générations encore captivés par ses œuvres. J'ai une pensée particulière pour ses proches, notamment sa conjointe, Mme Andrée Lachapelle, mais aussi pour la jeunesse québécoise qui perd en lui un formidable mentor. Son départ marque la fin d'une grande aventure, mais l'imaginaire collectif, lui, est marqué à jamais », a conclu M. Coderre.