Décès de Bernard Lamarre: « Le Québec a perdu l'un de ses plus grands bâtisseurs » - Denis Coderre
30 mars 2016
Montréal, le 30 mars 2016 - Le maire de Montréal, M. Denis Coderre, a réagi au décès de l'ingénieur et homme d'affaires Bernard Lamarre survenu ce matin, à l'âge de 84 ans. M. Lamarre est une figure de proue de l'ingénierie québécoise, ayant dirigé durant près de 20 ans la firme Lavalin et réalisé quantité de projets qui ont changé la face du Québec et de Montréal.
« Bernard Lamarre est un des véritables bâtisseurs du Québec moderne. Il a laissé sa marque partout, des grands barrages de la Baie James jusqu'au Stade olympique de Montréal. Sous sa gouverne, Lavalin est rapidement devenue un symbole de l'excellence québécoise en ingénierie, en obtenant des contrats de mégaprojets dans le reste du Canada et partout dans le monde », a déclaré M. Coderre.
Né en 1931 à Chicoutimi, diplômé de l'École Polytechnique de Montréal, Bernard Lamarre débute sa carrière en 1955 chez Lalonde Valois (qui deviendra Lavalin en 1977). Il accède à la présidence en 1972 et dirige la firme jusqu'en 1991, année où elle fusionne avec sa concurrente SNC. Durant ces années, Lavalin connaît une croissance exceptionnelle, alimentée par les immenses projets d'infrastructures, dont plusieurs se trouvent à Montréal : outre le Stade olympique, on lui doit le Complexe Desjardins, le pont-tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine, l'autoroute Ville-Marie, l'usine de filtration Charles DesBaillets et la tour du 1000 de la Gauchetière.
Bernard Lamarre est également reconnu pour son implication dans de nombreux conseils d'administration, dont ceux du Musée des Beaux-arts de Montréal, de l'Ordre des ingénieurs du Québec, de l'Université de Montréal, de la Société du Vieux-Port et du quotidien Le Devoir.
Grand amateur d'art et collectionneur, il a acquis durant ses années chez Lavalin près de 1300 œuvres d'artistes québécois. Cette « Collection Lavalin » a été acquise en 1992 par le Musée d'art contemporain de Montréal.
« Bernard Lamarre a donc doublement contribué à la richesse du Québec : d'abord par les réalisations magistrales de Lavalin et le rayonnement du génie québécois; et grâce au modèle de philanthropie qu'il a développé, par lequel le milieu des affaires supporte financièrement nos artistes. Le Québec a perdu un grand bâtisseur », a conclu M. Coderre.