Les travaux d'aménagement d'un parc canin au parc Germaine-Casaubon pourront débuter dès l'année prochaine. En effet, c'est dans une forte majorité que les résidents du secteur appuient la demande formulée par un groupe de citoyens.
Au cours des dernières semaines, les conseillers du district de La Pointe-aux-Prairie, Manuel Guedes et Richard Guay, ont pris l'initiative de faire du porte-à-porte chez les résidents habitant autour du parc Germaine-Casaubon. Ainsi, près de 100 citoyens ont été rencontrés et sondés sur leur intérêt que soit aménagé un parc à chien. Au terme du porte-à-porte, il ressort qu'une proportion importante des citoyens du secteur (75%) souhaite la réalisation de cet aménagement. « Au départ, la demande d'un parc canin est venue d'un groupe de résidents du secteur qui est venu nous voir. Ces personnes estiment que la forte présence de chiens dans le parc rend nécessaire l'aménagement d'un tel parc. Le porte-à-porte que nous avons effectué confirme la légitimité decette demande » mentionne Richard Guay, conseiller de ville du district de La Pointe-aux-Prairies. Cela nous a aussi permis de constater que 50% des résidents possèdent un chien alors que le tiers deceux-ci ont plus d'un animal.
« Tant chez les gens en faveur que ceux défavorables au projet, nous avons souvent entendu les mêmes préoccupations. D'abord, les gens désirent que les propriétaires de chien soient plus rigoureux dans le ramassage des excréments de leur bête. De plus, certains de ces propriétaires contreviennent au règlement municipal en ne tenant pas leur animal en laisse. Cette situation inquiète les parents et certaines personnes qui ont peur des chiens », affirme Manuel Guedes, conseiller d'arrondissement du district. Cette préoccupation à l'égard de la propreté et de la sécurité pousse d'ailleurs de nombreux résidents non-propriétaires d'un animal à se montrer favorable au projet. « Même si créer un aménagement pour les chiens ne résout pas tous les problèmes, cela permettra d'avoir un meilleur équilibre entre les différents usages du parc », ajoute M. Guèdes.
« Dans un premier temps, l'arrondissement a effectué un sondage ayant révélé que les gens avaient plusieurs questions. Mes collègues ont alors décidé de partir à la rencontre des résidents afin de les entendre et répondre à leurs questions. Cette démarche est toujours perçue favorablement par lescitoyens qui voient d'un bon oeil que les élus prennent le temps d'aller à leur rencontre », affirme Chantal Rouleau, mairesse de l'arrondissement.