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Réexamen des travaux de l'intercepteur Sud-Est « La décision est la bonne et demeure la plus acceptable dans les circonstances » - Pierre Desrochers, président du comité exécutif

2 octobre 2015

Montréal, le 2 octobre 2015 - Monsieur Pierre Desrochers, président du comité exécutif de la Ville de Montréal, en présence de Mme Chantal Rouleau, responsable de l'eau et des infrastructures de l'eau et M. Réal Ménard, du développement durable, de l'environnement, des grands parcs et des espaces verts, annonce le maintien de la décision visant la mise à sec de l'intercepteur Sud-Est  en prévision de travaux à la chute à neige Wellington, pour faire place au projet Bonaventure.

«  Après un réexamen complet de la situation, notre Administration conclue qu'il est inévitable de procéder à la fermeture de l'intercepteur, et ce, malgré le déversement des eaux usées, une étape dont nous ne pouvons nous soustraire. Ces travaux sont essentiels au maintien et à l'amélioration de cet intercepteur desservant le versant sud de l'île. Toutes les alternatives possibles au déversement ont été envisagées et c'est la seule option possible », a affirmé le président du comité exécutif, M. Desrochers.

Des travaux essentiels  

Dans le contexte du chantier Bonaventure, la Ville de Montréal doit procéder au remplacement de la chute à neige Wellington, condamnée par l'abaissement de l'autoroute. Pour des raisons de sécurité, ces travaux de branchement devront obligatoirement être exécutés durant un arrêt de service de l'intercepteur.  

Par ailleurs, les experts de la Ville doivent corriger des déficiences identifiées à l'intérieur de l'intercepteur et procéder à des inspections et des réparations sur le réseau de l'intercepteur à la Station. À proximité de la nouvelle chute, des cintres d'acier (cerceaux de renforcement) se sont dégradés au point de commencer à se détacher de la structure, faisant ainsi obstruction à l'écoulement des eaux.

« Aujourd'hui, nous sommes préoccupés par l'état de certains tronçons. L'intervention planifiée cet automne permettra d'intervenir de façon coordonnée en intégrant plusieurs travaux en une seule opération de façon à éviter une nouvelle mise à sec de l'intercepteur. Les experts profiteront donc des travaux de construction de la chute à neige pour évaluer l'état de la structure et procéder au retrait des cintres détériorés. En finalité, cela permettra d'accroître la capacité de drainage de l'intercepteur et de réduire les épisodes de débordement dans ce secteur », estime Chantal Rouleau.

L'impact environnemental de déversement

La fermeture de l'intercepteur le 18 octobre entraînera le détournement temporaire des eaux usées des arrondissements du sud-est, de LaSalle à Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, incluant la ville de Montréal-Est. Le volume rejeté représentera moins de 1% du volume moyen traité annuellement par la Station d'épuration J.-R.-Marcotte. L'importante capacité de dilution du Fleuve permet de qualifier le déversement de la solution la moins dommageable, nonobstant le volume d'eau déversé.

« Dans le contexte, la Ville prend tous les moyens pour limiter l'impact du déversement occasionné par les travaux. La période de l'année a été soigneusement déterminée. L'automne, la faune aquatique n'est pas en période de reproduction et les activités nautiques sont très réduites, voire presque terminées.  Le volume d'eau usée est plus faible et la température de l'eau, soit 13 degrés en moyenne, limite la prolifération des bactéries », précise M. Ménard.

Impacts du déversement sur l'usage de l'eau

  • Les activités de contact direct avec l'eau seront interdites du 18 au 28 octobre sur les rives et berges du flanc sud-est de l'Île¸ à l'exception du secteur du quai King- Edward dans le Vieux-Port où la restriction se prolongera au 15 novembre.
  • La qualité de l'eau potable produite par Montréal et les municipalités riveraines ne sera pas altérée. L'eau du robinet pourra être consommée sans danger;
  • Les citoyens des arrondissements situés en bordure du Fleuve, de LaSalle à Rivière-des-Prairies, ainsi que les industries, sont invités à diminuer leurs rejets en disposant adéquatement les détritus.

« Suite à l'analyse détaillée de la situation, nous avons aujourd'hui la conviction que notre décision est la bonne. Les Montréalaises et Montréalais comprendront que cette décision n'aurait jamais été autorisée sans que nous ayons la certitude que toutes les mesures ont été prises pour limiter les impacts négatifs d'un déversement », a conclu M. Desrochers.

Ce point de presse est disponible à partir de la chaîne YouTube du maire de Montréal, M. Denis Coderre, à l'adresse suivante : http://bit.ly/1LekA8U 

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